. Dictionnaire de pomologie : contenant l'histoire, la description, la figure des fruits anciens et des fruits modernes les plus généralement connus et cultivés . Culture. â Le franc lui est plus profitable que le cognassier, quoiqu'on puisse cependant lui donner ce dernier sujet sans nul inconvénient ; malgré sa vigueur très-modérée, ses pyramides sont régulières et passables quand elles ont atteint leur troisième année. Description du fruit. â Gros- seur : au-dessous de la moyenne. â Forme: arrondie, légèrement conique près du sommet, qui généralement est ondulé. â Pédoncu
. Dictionnaire de pomologie : contenant l'histoire, la description, la figure des fruits anciens et des fruits modernes les plus généralement connus et cultivés . Culture. â Le franc lui est plus profitable que le cognassier, quoiqu'on puisse cependant lui donner ce dernier sujet sans nul inconvénient ; malgré sa vigueur très-modérée, ses pyramides sont régulières et passables quand elles ont atteint leur troisième année. Description du fruit. â Gros- seur : au-dessous de la moyenne. â Forme: arrondie, légèrement conique près du sommet, qui généralement est ondulé. â Pédoncule : de lon- gueur moyenne, bien nourri, sur- tout à l'attache, rarement très-arqué, obliquement ou perpendiculairement inséré au centre d'une large dépres- sion de profondeur variable et dont les bords sont fortement plissés. â OEil : petit, ouvert, régulier, placé à fleur de fruit. â Peau : mince, roux verdâtre, très-finement ponc- tuée de gris et souvent quelque peu rosée sur la face exposée au soleil. â Chair : bien blanche , assez grenue, demi-fondante, pierreuse autour des pépins. â Eau : suffisante, sucrée, aigrelette, sans grand parfum, quoiqu'assez agréable. Maturité. â Courant de novembre et commencement de décembre. Qualité. â Deuxième, et quelquefois troisième lorsque sa chair est par trop dépourvue d'eau. Historique. â Au temps de dom Claude Saint-Ãtienne, en 1670, cette poire était des plus nouvelles. « La Rousse est grosse comme A-Deux-Testes, mais plus « ronde, rousse et verte ; se mange au commencement de décembre. » Voilà quelle courte description en fit ce religieux, à la page 73 de sa Nouvelle instruction pour connaître les bons fruits, et je crois qu'avant lui personne ne l'avait encore signalée. Quand vint Duhamel (1768), le nom de cette variété se trouvait un peu allongé : on l'appelait Roussette, et les jar
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