Candide; ou, L'optimisme; . du jpays des Oreillons avaient pour ces deux singes, et dont /je vous ai conté laventure? — Point du tout, dit Mar-tin, je ne vois pas ce que cette passion a d«Hrange; jaitant vu de choses extraordinaires, quil ny a plus riendextraordinaire. — Croyez-vous, dit Candide, que leshommes se soient toujours massacrés mutuellementcomme ils font aujourdhui? quils aient toujours étémenteurs, fourbes, perfides, ingrats, brigands, faibles,volages, lâches, envieux, gourmands, ivrognes, avares,ambitieux, sanguinaires, calomniateurs, débauchés, fa-[natiques, hyjmcrites et sots? —
Candide; ou, L'optimisme; . du jpays des Oreillons avaient pour ces deux singes, et dont /je vous ai conté laventure? — Point du tout, dit Mar-tin, je ne vois pas ce que cette passion a d«Hrange; jaitant vu de choses extraordinaires, quil ny a plus riendextraordinaire. — Croyez-vous, dit Candide, que leshommes se soient toujours massacrés mutuellementcomme ils font aujourdhui? quils aient toujours étémenteurs, fourbes, perfides, ingrats, brigands, faibles,volages, lâches, envieux, gourmands, ivrognes, avares,ambitieux, sanguinaires, calomniateurs, débauchés, fa-[natiques, hyjmcrites et sots? — Croyez-vous, dit Martin^jOp-^^^ que les éperviers aient toujours mangé des pigeonsquand ils en ont trouvé?— Oui, sans doute, dit Can-dide. — Eh bien! dit Martin, si les éperviers ont tou-jours eu le même caractère, pourquoi voulez-vous queles hommes aient changé le leui? — Oh! dit Candide,il y a bien de l;i différence, car le libre arbitre— »\\\\ raisonnant ainsi, ils arrivèrent à iiiiiiiÉiiiiiii^
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