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Cet élégant portrait représente un des compositeurs français les plus célèbres de la première moitié du XIXe siècle, François-Adrien Boieldieu (1775-1834) dont l’œuvre a été presque totalement occulté, à notre époque, par les compositeurs allemands ou italiens des générations suivantes ; ses concerti pour flûte et harpe et son opéra La Dame blanche sont toutefois encore justement bien connus. En 1800, Boieldieu est un jeune homme de vingt-cinq ans, comblé par le succès et très en vue dans la société parisienne. Il est depuis 1799 professeur de la nouvelle classe de piano-forte que le Conservatoire de Paris vint d’instituer ; par ailleurs ses opéras Benowski et Le Calife de Bagdad ont été des triomphes. C’est donc le portrait d’une célébrité que Boilly exécute pour le Salon de 1800. Le citoyen Boieldieu, pour reprendre le livret du Salon, porte l’habit ajusté des élégants de la période révolutionnaire mais avec moins d’excentricité, cependant, que les « incroyables » du Directoire. Il est installé devant un piano-forte sur lequel une partition ouverte et un encrier suggèrent qu’il est en train de composer. Sur l’étagère le buste de Gluck est le tribut obligé dû au réformateur de l’opéra français de la seconde moitié du XVIIIe siècle


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Location: Musée des Beaux-Arts de Rouen
Photo credit: © Thierrymas94 / Alamy / Afripics
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