. Traité d'anatomie humaine : anatomie descriptive, histologie, développement. dargent, employée simultanément, en 1865, par Hoyeiî, Auerbach, Eberth,Aeby, démontra que cette paroi pouvait être décomposée en une série délémentscellulaires juxtaposés et réunis entre eux par une substance intermédiaire coloréeen noir par largent. Les études de Chrzonszczewski, en 1866, confirmèrent cesrésultats et, en 1868, de nouvelles recherches dEBERTH et de Legros montrèrentque tous les vaisseaux capillaires étaient constitués dune manière identique. Il estfacile de vérifier ce fait en employant limprégnatio
. Traité d'anatomie humaine : anatomie descriptive, histologie, développement. dargent, employée simultanément, en 1865, par Hoyeiî, Auerbach, Eberth,Aeby, démontra que cette paroi pouvait être décomposée en une série délémentscellulaires juxtaposés et réunis entre eux par une substance intermédiaire coloréeen noir par largent. Les études de Chrzonszczewski, en 1866, confirmèrent cesrésultats et, en 1868, de nouvelles recherches dEBERTH et de Legros montrèrentque tous les vaisseaux capillaires étaient constitués dune manière identique. Il estfacile de vérifier ce fait en employant limprégnation dargent. Nous avons donc à étudier tout dabord les cellules qui forment la paroi propredu vaisseau capillaire et les interlignes qui séparent ces cellules : nous examine-rons ensuitesil existe au pourtour des capillaires une membrane enveloppante outunique adventice. 1° Cellules des capillaires. — Les cellules des vaisseaux capillaires sont descellules plates [cellules en plaques de certains auteurs), de nature endothéliale 10(18 ANGEIOLOGIE. Fig. 710. Capillaires sanguins dans le péritoine, traitéspar le nitrate dargent (Klein.) a, lcndolhélium sur la surface libre de la membrane. — />. lesvaisseaux capillaires sanguins dans la membrane ; leur paroiesl une couche dendolbélium. (flg. 710). Elles varient de forme et de dimensions : les capillaires très étroits sontformés par des cellules allongées dans le sens longitudinal et enroulées sur elles-mêmes ; chacune delles constitue souvent la paroi totale du vaisseau ; dans lescapillaires assez larges, elles se rapprochent davantage de la forme polygonale : auniveau des points de jonction des mailles que forment les réseaux capillaires, ellessont étoilées et chaque branche de létoile sengage sur lun des capillaires adja-cents; enfin, dans certains cas, chezles reptiles, elles peuvent être exces-sivement sinueuses. Daprès Sriuc-kjer et Tarchanoff, ces cellules, àlétat jeune, se
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