. La cavalerie françoise et italienne, ou, L'art de bien dresser les chevaux, selon les preceptes des bonnes écoles des deux nations : tant pour le plaisir de la carriere, et des carozels que pour le service de la guerre . heual auec moins de furie que sil ne couroit quela bague, dautant quarriuant à huiét ou dix pas près du Faquin, illuy doit donner la plusgrande fougue quil pourra, à fin que la viuacité de la courfe luy donne moyen & force demieux rompre, & â fin auffi que le cheual fe fentant vertement talonné de chaque cofté, ôcen mefme temps, nemployé fon efprit non plus que fes forces
. La cavalerie françoise et italienne, ou, L'art de bien dresser les chevaux, selon les preceptes des bonnes écoles des deux nations : tant pour le plaisir de la carriere, et des carozels que pour le service de la guerre . heual auec moins de furie que sil ne couroit quela bague, dautant quarriuant à huiét ou dix pas près du Faquin, illuy doit donner la plusgrande fougue quil pourra, à fin que la viuacité de la courfe luy donne moyen & force demieux rompre, & â fin auffi que le cheual fe fentant vertement talonné de chaque cofté, ôcen mefme temps, nemployé fon efprit non plus que fes forces quà courir preftemenc & fu-rieufement, & non à remarquer le lieu du rencontrent doit dauantage proportionner la lon-gueur de la carrière, qui doit eftre bordée, de peur que le cheual ne fejettaft à 1 écart en re-tournant, sil auoit remarqué le lieu du bris, à fa force & à fon courage, & la luy donner pluscourte, à tout le moins de dix pas que celle de la bague, depuis le partir iufques au Faquin, icaufe que leffort quil fait en rompant, & la longueur de la courfe le fouleroy ent bien toft, ôcle ruineroyent peut-eftre tout à faid, sil eftoit naturellement foiblc. Comme.
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