Œuvres diverses de M L de Chaulieu . Et depuis quand, ai je dit, mon beami, êtes vous devenu fi raifonnable ? VoUauriez ruieux fait de conferver tant de prudence pour empêcher que votre valet n<vous pliât la toilette, &: noubliât rien , forde vous dire adieu. Quoi / toujours des broeards, ma-t*il dit, ne vous mocquez patant de moi , je viens d*écrire à François ]qui me fera donner des habits 5 en atrendanen voilà quun bon garçon pour qui jai travaille , ô^ que jai bien fervi , ma prêté. ]«ftjibleur 3 comme mon valet, mais il el•plus gracieux que lu ; à ces mots jai ievles yeux , & jai vu Ma
Œuvres diverses de M L de Chaulieu . Et depuis quand, ai je dit, mon beami, êtes vous devenu fi raifonnable ? VoUauriez ruieux fait de conferver tant de prudence pour empêcher que votre valet n<vous pliât la toilette, &: noubliât rien , forde vous dire adieu. Quoi / toujours des broeards, ma-t*il dit, ne vous mocquez patant de moi , je viens d*écrire à François ]qui me fera donner des habits 5 en atrendanen voilà quun bon garçon pour qui jai travaille , ô^ que jai bien fervi , ma prêté. ]«ftjibleur 3 comme mon valet, mais il el•plus gracieux que lu ; à ces mots jai ievles yeux , & jai vu Marot avec des aîlcs iim carquois 5 jai pris cet équipage pour uvieil habit de lAmour, qui le lui avoit prite s cependant cela n a pas laifTc de membs de iVÎ. L. de ChattUeu^ 40 J iflTer; car, à h tendreffc quil y a dans lestrcnnes que je vous envoyé de fa part, j«*ai fçu fi cétoic Marot en hnbit de TAmouru plutôt PAmour déguifé en Maroc, qui:s avoit faites : Mandez-moi, Madame , ceue vous en Ce 5 40 5 OEuvres diverfes OUVRAGES DE G A LA N T E R 1 E, EN VIEUX LANGAGE. LA TOCANE A MADAME D. | A guère avoîs, dans un accès de goutte. Juré, de par le benoît Saint Martin, Que ne boiroU, quelque cher quil men Gouftsj De meshvii plus une goutte de vin ; Bien me trouvois de ce Tage régime ; De plus en plus ferme en cette maxime » loubliois jà ce jus délicieux > Qviand un enfant vint soffrir à mes yeux , Qui dans Ay ne faifoit que de naître : Q^.il étoit beau , vif, piquant, gracieux / A peine le vis-je paroître,Qiie foudâin de ma bouche il paffa Dans mon cœur :Il y remît battement & chaleur ;Puis tout-à coup rcchauffintma penfée,par Teau déjà quafi toute glacée ; de L. de Chmlieu^ 407 Il rapclla par fcs douces vapeursMi^fcs & vers, aimables rêveries »L^s fleurs, les bqis, les ruifliaux , les prairies^I/enchanCcmentde ecnc autres erreurs .•Mieux fie cncor, me rapella vos nos plaifirs le tendre fouvenirjLots
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