. Annales des sciences naturelles. Zoology; Biology. 162 L. BORDAS. 'Vn Pig. 10. — Coupo transversale de la ré- gion sécrétrice de glande séricigène (larves de Saturnia pyri et d7o Irène). — tp, tunica propria; mi, membrane interne; n, noyau ; vn, enclaves du noyau; vp, enclaves protoplasmiques. Le protoplasme présente de nombreu- ses fibrilles (ou trabécules) radiales ; hc, bâtonnets chromophiles, de sub- stance brillante rappelant la matière de la soie. vitré. Ils sont parallèles et disposés radialement sur les deux faces de la cellule où leurs extrémités se perdent insen- siblement dans les
. Annales des sciences naturelles. Zoology; Biology. 162 L. BORDAS. 'Vn Pig. 10. — Coupo transversale de la ré- gion sécrétrice de glande séricigène (larves de Saturnia pyri et d7o Irène). — tp, tunica propria; mi, membrane interne; n, noyau ; vn, enclaves du noyau; vp, enclaves protoplasmiques. Le protoplasme présente de nombreu- ses fibrilles (ou trabécules) radiales ; hc, bâtonnets chromophiles, de sub- stance brillante rappelant la matière de la soie. vitré. Ils sont parallèles et disposés radialement sur les deux faces de la cellule où leurs extrémités se perdent insen- siblement dans les granulations et le réticulum cytoplasmi- ques. Ces bâtonnets, plus ou moins gros et plus plus ou moins apparents, se voient très nettement sur les sections longitudinales et transversales. Ils sont séparés entre eux par du protoplasme granuleux et des trabécules radiaires et sont constitués par de la subs- tance soyeuse qui est ensuite déversée dans le lumen glan- dulaire. Des enclaves cytoplasmi- ques, de taille et de formes les plus variables, se mon- trent également dans les cellu- ks (Voy. fig. 8, va et fîg. 10, vp) et prouvent que la matière soyeuse s'élabore au sein du protoplasme. Certaines de ces enclaves sont [ovoïdes, piriformes, allongées, cylindriques et sont localisées principa- lement au voisinage de la membrane interne (Voy. fig. 8) ; d'autres, au contraire, sont spbériques, plus volumineuses et se montrent dans les régions protoplasmiques les plus diverses, autour des noyaux ou près de la iun'ica externe (Voy. iig. 10). ]\ous avons, de même, constaté l'existence de semblables enclaves dans le noyau (Voy. lîg. 10, vn). Ces dernières sont cependant moins abondantes que dans le protoplasme. L^ur présence indique néanmoins que le noyau est le siège des mêmes phénomènes physiologiques que le cytoplasme et que cet élément épithélial joue un rôle actif dans la sécrétion cellulaire. En résumé., nous voyons que l
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