De l'eau relativement a l'économie rustique, ou, Traité de l'irrigation des prés . -nent toute la largeur du ruilTeau, & font af-fermies par des appuis. On les perce de plu-fieurs trous ronds ou quarrés, quon boucheavec des tampons de la même forme. Laplanche inférieure eft enfoncée en terre, dcmanière que leau ne puiffe point paflfer pardelFous, & toutes les planches font exaûe-ment rejointes pour empêcher que leau nefiltre daucune part. On ouvre ou lon fermeles trous félon la quantité deau que lon veutavoir. Enfin on a befoin de tournets ; nousnommons ainfi des planches mobiles q


De l'eau relativement a l'économie rustique, ou, Traité de l'irrigation des prés . -nent toute la largeur du ruilTeau, & font af-fermies par des appuis. On les perce de plu-fieurs trous ronds ou quarrés, quon boucheavec des tampons de la même forme. Laplanche inférieure eft enfoncée en terre, dcmanière que leau ne puiffe point paflfer pardelFous, & toutes les planches font exaûe-ment rejointes pour empêcher que leau nefiltre daucune part. On ouvre ou lon fermeles trous félon la quantité deau que lon veutavoir. Enfin on a befoin de tournets ; nousnommons ainfi des planches mobiles quonaffure au travers des maîtreffes rigoles, pourdiriger & jctter les eaux fur les endroits con- DES Ecluses, Sec, 11iVetiables j on les pofe ou on les ôte, fuivantqUe le local & la néceflîté lexigent. Tout étant ainiî préparé , il nous reftcà montrer quelle doit être la mefuie & laquantité de larrofement, la faifon, le temps& les circonflances où il convient de lem-ployer, & la manière de fe fervir des canaux,dQi étangs £c des ccluiè 112 .CHAPITRE é^ qu/antité de larrofement. * I lon â¬11 croit quelques cultivateurs,les prés ne fçauroient erre trop abreuvés,à moins quon ne néglige de faire des canauxde defléchement, ou que leau ne croupifièen quelquendroit j mais la nature qui nousappraid quel eft le bénéfice que les eauxpeuvent apporter dans les prés, en feigneaufîi que lexcès leur en eft toujours très-nui-fîble , relativement à la quantité & en mêmetemps à la qualité. Trop dhumidité nuit à la végétation , comme trop de chaleur. Lespluies multipliées, ainfî quune longue fé-cherefle font languir les plantes j il faut de laproportion entre lhumide & le fec, entre lefroid & le chaud î lexpérience peut feulefervir de guide î voici les principales règlesquelle prcfcrit à cet égard. Mesuré et QUANTitE


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