. Bulletin de la Société géologique de France. Geology. 1896 NOTE SUR QUELQUES ÃGHINIDES CRETACES DE MADAGASCAR 321 Ballaigues ne présente évidemment qu'une sorte de déformation individuelle, mais celle-ci a pu devenir dans la suite permanente et prendre une valeur spécifique chez l'espèce algérienne. Enal- lopneustes Jullieni Gauthier du Santonien d'Algérie montre une disposition identique des plaques de son apex, qui semble allongé à gauche, compact à droite. Mais chez les Toxas- tériens, il n'y a qu'une simple apparence d'allon- gement de l'apex. Ce dernier doit, chez les espèc
. Bulletin de la Société géologique de France. Geology. 1896 NOTE SUR QUELQUES ÃGHINIDES CRETACES DE MADAGASCAR 321 Ballaigues ne présente évidemment qu'une sorte de déformation individuelle, mais celle-ci a pu devenir dans la suite permanente et prendre une valeur spécifique chez l'espèce algérienne. Enal- lopneustes Jullieni Gauthier du Santonien d'Algérie montre une disposition identique des plaques de son apex, qui semble allongé à gauche, compact à droite. Mais chez les Toxas- tériens, il n'y a qu'une simple apparence d'allon- gement de l'apex. Ce dernier doit, chez les espèces citées, s'interpréter autrement ; ses véritables affinités le rapprochent seulement des apex com- pacts de certains EchinobrissidÅ. En effet, chez une autre espèce du Néocomien moyen d'Algérie, Fi£- 6- ~r APe* . _, , ~ " , . , â i . anormal, grossi le loxaster subcaoatus Gauthier (Eclunospatangus), six fois, d'un on voit que le développement de la plaque criblée nomf^d'Orbi- au centre de l'appareil est la véritable cause du gny. (Echinos- reïoulement de la génitale 3 et de l'entrée en vaUngfen de contact de la plaque 2 avec IV et 4. Ce développe- Ballaigues. ment, effectué suivant le mode des Echinobrissidse, a amené toutes les plaques, mêmes les ocellaires postérieures, à se grouper autour du madréporida qui forme bouton central. C'est la disposition la plus singulière qui ait jamais été signalée chez un Spatangidse (1). Aucun de ces apex subcompacts de Toxastériens n'appartient donc, même partiellement, au type allongé AnanchitidÅ. Il n'en est plus de même chez Lampadaster Gauthieri, dont le madréporide n'a aucune tendance à s'étendre au centre de l'appareil et reste com- plètement séparé par l'ocellaire IV de la génitale suivante, 4. Sans doute la différence est peu apparente et on touche ici à une sorte de passage de l'une des f
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