. De la medecine efficace, ou, La maniere de guerir les plus grandes & dangereuses maladies tant du dedans que dehors, par le fer & par le fev : divisée en III. livres. CHERIT RE XXVI. Des Tubercules PeJiUefiflels& malins. 11 y a quelque Tumeur contre nature qui doiue eftre ouuerte fansconfiderer quelle eft encor crue,certainement la Peftilentielle &c ma-ligne mérite ce traitement fans aucune apprehenlîon : Voila i auis deMaurice Cordsus, duquel perfonnage on connoit le mérite parle Commentai-re qu il a fait fur leiiu- dHippocrate des maladies àcs femmes : Il raconte quil afait vne ouuerture c


. De la medecine efficace, ou, La maniere de guerir les plus grandes & dangereuses maladies tant du dedans que dehors, par le fer & par le fev : divisée en III. livres. CHERIT RE XXVI. Des Tubercules PeJiUefiflels& malins. 11 y a quelque Tumeur contre nature qui doiue eftre ouuerte fansconfiderer quelle eft encor crue,certainement la Peftilentielle &c ma-ligne mérite ce traitement fans aucune apprehenlîon : Voila i auis deMaurice Cordsus, duquel perfonnage on connoit le mérite parle Commentai-re qu il a fait fur leiiu- dHippocrate des maladies àcs femmes : Il raconte quil afait vne ouuerture confiderable en la cuiiîè dVn homme qui étoit attaqué dePefte afin den faire fortir tout le venin,y ayant encor âcoutc la Sudion , de la-quelle iay fait mention en la Cliirurgiefpirituelle au chap. delà Sudion excellent Pra(aiciei^ quil a^ouuert vnBubon pe-; ftilentielencor crudauec bon fuccés, &c ailleurs il alfeure auoir percéiufquàrOs vn Panaris malin, lequel vn Chirurgien à peine auoitosé piquer:cette cureiuy reliifit très hien/ans laquelle le patient auroiteftéen danger de la CHAPITRE XXVIL Be^^Ecchjmcfe^eu dti fangafïétéàans U chair à caufe de meurtrîjfmc^, « Nvoit fouuent du fàng forti en quantité hors des Vaiiïèaux parmeurtriiTure,qui fe vcrfe dans la capacité èc vuide des lieus char-nusjlequel on lent flotter au bout des doigts,commefi cétoit du74 Pus 5 à caufe dequoy il f:uit penfer par quel moyen on le pourra;^^ faire fortir pour preuenir vn Abfcés,duquel leuenemcnt neft pas^/4 toufiours heu^eux •• Ceft vue œuuie de pludeurs iours & difficile de tâcher à ledilfiperpar Médicaments reioiaentsou abforbents mais de laquelle on vient fa-cilement à bout par vue prompte Chirurgie , afçauotr en y portant la Scalpelieou quelquefois vne Lancette qui air la pointe large, car par ce moyen,& enpref-faut vn peu la partie, on fera fortir à merueiiie,le fang caillé : Ce qui ma tre^-bien reiifli (


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