. Histoire générale des Provinces-Unies . p; lon écrivit autour : In ufum Societa~tis Indice Orientalis. » A lufage de la Compagnie des Indes» Orientales. » Les Cours de Monnoye soppclerent à cette^nouveauté : les Etats-Généraux ordonnèrent la iuppreiïiondes coins ; mais lannée Suivante les Directeurs obtinrent lamain-levée des défenfes, à condition: I. que la monnoyeordinaire continueroit davoir cours dans les Indes fur lemême pied quen Europe ; II. que les Directeurs de leur \monnoye feroient ferment de ne frapper des efpeces quepour lufage de la Compagnie ; III. que les anciens Ducatons aur
. Histoire générale des Provinces-Unies . p; lon écrivit autour : In ufum Societa~tis Indice Orientalis. » A lufage de la Compagnie des Indes» Orientales. » Les Cours de Monnoye soppclerent à cette^nouveauté : les Etats-Généraux ordonnèrent la iuppreiïiondes coins ; mais lannée Suivante les Directeurs obtinrent lamain-levée des défenfes, à condition: I. que la monnoyeordinaire continueroit davoir cours dans les Indes fur lemême pied quen Europe ; II. que les Directeurs de leur \monnoye feroient ferment de ne frapper des efpeces quepour lufage de la Compagnie ; III. que les anciens Ducatons auroient cours à Batavia fur le pied de treize efea-lins 5 & la Compagnie a depuis fabriqué une grande quantitédefpeces (a)Sesredevan- _L,es Etats Généraux fe font payer chèrement le renou- ces à lEtat. (a) Voyez les Arrêtés des Etats du 31 Mai, du 1? Juin, & du 17 Juillet 1716&àuz9 Août, 1727- Conf. Van Loon. ConnoiiT. des Monnoyes Modem,Tom,ï» (Chap. fz & 4?_, •:y/. H.,„ir, 386. Des Navigations, Découvertes, EtabliJJemens, &■<:. 3 87vellemcnt des Octrois. Ils demandèrent un million fix censmille florins en 1647 pour vingt-cinq ans, & la proroga-tion de 1696 jufquen 1740 a été payée trois millions. LaCompagnie de fon côté obtient toujours quelque extenfiondans fes privilèges. L. H. P. défendirent en 1717 den-voyer ou de débiter aucunes marchandiles à un prix plusbas que le taux de la Compagnie ; ils obtinrent pareillementune défenfe à tous ceux qui auroient fervi dans la Com-pagnie, de prendre un fervice étranger, de même quaux Su-jets de la République de sintérefler ou débiter les mar-chandiles dune autre Société (a). Dans les befoins pref-fans on oblige fouvent les Directeurs davancer à lEtat desfommes coniidérables. Dans le dernier fiecle ils fournirentpendant quelques années vingt vaifleaux de guerre par an,& enfuite douze cens mille florins. La Compagnie avançaen 1673 deux millions par forme de prê
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