. Gazette des beaux-arts . e en plan la fameuse faux dont le port de cette villedessine la forme, avec le relief des édifices construits tout autour duport (encore la faux, Spéiravov, est elle-même un emblème mythologique);à lexception aussi du petit nombre de pièces sur lesquelles on voitdes tombeaux ou dautres édifices de forme pyramidale. Le type dela délicieuse monnaie de Térina dans la Grande-Grèce, qui figure en têtede lettre au commencement de cet article, combine très-ingénieusementla représentation dun des monuments principaux de la ville avec unsujet mythologique. On y voit la Victoi


. Gazette des beaux-arts . e en plan la fameuse faux dont le port de cette villedessine la forme, avec le relief des édifices construits tout autour duport (encore la faux, Spéiravov, est elle-même un emblème mythologique);à lexception aussi du petit nombre de pièces sur lesquelles on voitdes tombeaux ou dautres édifices de forme pyramidale. Le type dela délicieuse monnaie de Térina dans la Grande-Grèce, qui figure en têtede lettre au commencement de cet article, combine très-ingénieusementla représentation dun des monuments principaux de la ville avec unsujet mythologique. On y voit la Victoire remplissant une hydrie à la 412 GAZETTE DES BEAUX-ARTS. fontaine Agé, —? désignée par son nom, Arn — qui jaillit dune ouver-ture en forme de mufle de lion. Quant à la reproduction des chefs-dœuvre de la sculpture, cet usage remonte à la plus ancienne époqueet se justifie par les plus illustres exemples. Ainsi à Athènes, lebuste de la Minerve quon avait érigé dans le temple brûlé par les. Perses fut remplacé par le buste du colosse chryséléphantin de Phi-dias, à partir du premier anniversaire séculaire de la dédicace de cecolosse par Périclès. La tête du fameux Jupiter dor et divoire dOlympiedécore les plus belles pièces dargent des Éléens (voyez le fleuron placéà la fin de cet article). Les graveurs des monnaies nétant pas au premierrang des artistes, surtout hors de la Sicile et de la Grande-Grèce, puisqueles historiens de lart nont pas pris la peine de nous transmettre le nomdun seul dentre eux, devaient emprunter communément les typesdont ils faisaient usage aux monuments de grande dimension. Enagissant ainsi, ils se conformaient au sentiment de la vénération et deladmiration publiques, et trouvaient un appui pour leur propre inexpé-rience. Mais ces emprunts, dont chaque jour on acquiert des preuves mul-tipliées, ne se faisaient pas sans un degré considérable de liberté, à ladifférence de ce qui se pratiqua sous l


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