. Jean qui grogne et Jean qui rit . ement sans ouvrir les yeux et retint lamain quil tenait. « Prions, dit-il très bas. JEAX. Oh oui! Prions, pour que le bon Dieu vousrende la santé. ROGER. Non!... Prions pour que sa volonté soit faite, etquil fasse de moi tout ce quil voudra— Cest mieux, ça Je suis content aujourdhui, reprit-il après un assez long silence. Papa et maman pour-ront se reposer pendant que tu es près de moi,Jean Et je suis tranquille quand ils se Mon ami Abel taime beaucoup, Jean,...parce que tu aimes bien le bon Et moiaussi, je taime pour cela, et je suis
. Jean qui grogne et Jean qui rit . ement sans ouvrir les yeux et retint lamain quil tenait. « Prions, dit-il très bas. JEAX. Oh oui! Prions, pour que le bon Dieu vousrende la santé. ROGER. Non!... Prions pour que sa volonté soit faite, etquil fasse de moi tout ce quil voudra— Cest mieux, ça Je suis content aujourdhui, reprit-il après un assez long silence. Papa et maman pour-ront se reposer pendant que tu es près de moi,Jean Et je suis tranquille quand ils se Mon ami Abel taime beaucoup, Jean,...parce que tu aimes bien le bon Et moiaussi, je taime pour cela, et je suis content quandtu es là, près de mon Et puis, jaime à voirtes yeux; ils sont doux, ils sont bons; ils ont tou-jours lair daimei\ » Roger sarrêta; son visage se contracta. (c Jean, Jean,... prie pour moi,... que le bon Dieu maide Je souffre, je souffre!... Ah! mon Dieu! Ah! mon Dieu!... Pardon. Ma bonne sainteVierge ! Aidez-moi ! iVyez pitié de moi ! Oh ! Dieu ! » Jean retira sa main dentre celles de Roger, qui. Jean \it pour la première fois :Mlle de Grignan. (Page 301.) JEAN QUI RIT 303 neut pas la force de la retenir, et il courut cher-cher Mme de Grignan, qui causait avec le médecinde la maladie et des souffrances de son enfant. Ilsentrèrent et renvoyèrent Jean à Barcuss. M. Abelarriva peu de temps après. Jean profita de ce quilse trouvait seul avec M. Abel pour lui dire rapide-ment ses nouveaux motifs de reconnaissance; il semit à genoux devant lui pour donner un coup debrosse à ses bottes, et, dans cette position humbleet reconnaissante, il lui dit des paroles de tenvlresseet de dévouement. M. ABEL. Tais-toi, tais-toi, mon enfant. ïu sais que tu esconvenu avec moi de ne me remercier que par lesyeux. Si quelquun tentendait, on pourrait croireque je suis réellement ton sauveur, ton bienfai-teur. Je veux être ton ami et ton protecteur, riende plus. Voici Barcuss. Eh bien, Bar-cuss, où avez-vous logé mon petit Jean? BARCUSS. Mons
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