Revue de l'art chrétien . et Caval-caselle ne persisteraient pas dans leur ap-préciation maintenant que le tableau estmis en état. M. E. Ridolfi, léminent directeur desMusées et des Galeries de Florence, laexhumé du dépôt où il était relégué et lafait redresser; lopération était délicate : ona commencé par réduire lépaisseur du boisà sa plus simple expression, puis on la sou-mis à une pression lente et continue ; lamatière a cédé et sest nivelée sans quil yait eu la moindre écaille ; ensuite on a essayésur des points secondaires et avec beaucoupde discrétion, denlever quelques parcellesdes cou


Revue de l'art chrétien . et Caval-caselle ne persisteraient pas dans leur ap-préciation maintenant que le tableau estmis en état. M. E. Ridolfi, léminent directeur desMusées et des Galeries de Florence, laexhumé du dépôt où il était relégué et lafait redresser; lopération était délicate : ona commencé par réduire lépaisseur du boisà sa plus simple expression, puis on la sou-mis à une pression lente et continue ; lamatière a cédé et sest nivelée sans quil yait eu la moindre écaille ; ensuite on a essayésur des points secondaires et avec beaucoupde discrétion, denlever quelques parcellesdes couleurs visiblement ajoutées, maiscomme il ne fut pas possible dy arriversans atteindre en même temps la premièrecouche, on a renoncé à lessai et on sestcontenté denlever les impuretés. Après ces opérations, le tableau a étéplacé en bonne lumière dans la Galerie, oùon peut létudier à loisir. Il na jamais été fait mention de cetouvrage dans les inventaires des Médicis et 5^- P. ^. •~i -4^ Mm :^Dorattori î3es Hoîs mages. 21 dans ceux de la o-uardaroba de la Princi- pauté ; au revers se trouvait le nom de Botticelli, à lencre, en écriture du siècle dernier. II. PAR sa popularité, par la grande miseen scène qui lui convient, par lopposi-tion séduisante de lhumilité et de la magni-ficence, lAdoration des Rois mages a biensouvent tenté les peintres. Botticelli a traité le sujet plusieurs fois :une Adoration en toTido signalée par Vasaricomme étant de son temps à Florence à lacasa Pucci a disparu; la Galerie des Officespossède XAdoration dite des Médicis ; lemusée de lErmitage de Saint-Pétersbourgfen conserve une autre, enfin nous avonscelle que M. Ridolfi a exposée. Je les reproduis toutes les trois (). ViAdoration du musée de lErmitageparaît avoir précédé celle des Médicis ;pendant longtemps on la attribuée à Man-tegna. De semblables appréciations sontdifficiles à comprendre ; il me semble quilsuffit de rap


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