Aventures du SrCLe Beau, avocat en parlement; ou, Voyage curieux et nouveau parmi les sauvages de l'Amérique septentrionale, dans le quel on trouvera une description du Canada .. . tre les au-tres & dreiïes fur leurs pâtes de der-rière 5 fcioient ou plutôtcoupoient avecleurs dents un grand arbre denvirondouze pieds de circonférence, pendantque plus de cinquante autres ctoient oc-cupes à couper & traîner les branchagesdun autre arbre déjà tombé. Cétoicun plaifir pour moi de voir lagilitéavec laquelle ils conduifoient à la nageces branches. Tantôt je les voyois fau-ter & rcfauter par dcfllis ces
Aventures du SrCLe Beau, avocat en parlement; ou, Voyage curieux et nouveau parmi les sauvages de l'Amérique septentrionale, dans le quel on trouvera une description du Canada .. . tre les au-tres & dreiïes fur leurs pâtes de der-rière 5 fcioient ou plutôtcoupoient avecleurs dents un grand arbre denvirondouze pieds de circonférence, pendantque plus de cinquante autres ctoient oc-cupes à couper & traîner les branchagesdun autre arbre déjà tombé. Cétoicun plaifir pour moi de voir lagilitéavec laquelle ils conduifoient à la nageces branches. Tantôt je les voyois fau-ter & rcfauter par dcfllis ces matériaux ;tantôt je ne voyois plus ni branches niCailors , & dans dautres momens enfinje les apercevois en plus grand nombreiiir la furface des ondes, tirant comme encolère ces mêmes branchages, qui leuravoient échappés & avec lesquels ilsle replongeoient jusquau fond de laRivière. Le plus rifîble pour moi, cétoit d^eÉconûderer deux a(us fur leur queue ,uniquement occupés à regarder lesTravailleurs <Sc à les empêcher dà,vancer du côté que Parbre, que loncoupoitjdcvoit tomber. Plulieurs au-tres la/^. I. i°<zf e ^zo. DU Sr. le beau. 321 très de mcme, me fembloient un peuplus loin fervir auffi dInfpedeurs oude Piqueurs, pour diligenter louvrage ^foit en faifant hâter les parefTeux, foiten aidant eux-mêmes à rouler despierres ou tirer leur charpente, quiembarafToit quelquefois trop les Tra-vailleurs ; ou foit en rechargeant ceuxqui laidoient tomber le mortier, quedautres leur avoient déjà chargé furleur queue. Tandis que dautres enfin,qui contrefaifbient les Maçons, pre-paroient ce même mortier mêlé de laterre graflfe, que quelques-uns leur a-portoient du fond de la Rivière, ôcdun peu de gravier ramafle fur lerivage. Ce gravier bien pétri oubattu enfemble dans ce limon , tantavec leur queue quavec leurs pâtes ,pouvoit dans la fuite devenir dure &le conferver au fond des eaux, com-me un ciment capable daffermir leursDigues & u
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