Oeuvres, dédiées à duc d'Orléans . r ta confufion ta rage raniméeMenace le Seigneur dune plus forte armée ;Tu viens : mais il tarrête ; & fes coups plus cer-tainsTe renverfent toi-même avec tous tes deïï corps neft bien-tot plus quune honteufe plaie ;Tes amis, tes flateurs, tout fuit, 8c tout seffrayCoUn Dieu jufte condamne, en terminant ton cœur le plus fuperbe à la plus vile reconnoilTant que tu devois le craindre ,Tu ceffes de braver ; tu ne fçais que te plaindre 5Tu lui demandes grâce ; & prêt à ladorer,Tu ne veux plus de jours que pour tout réparer 4Ma
Oeuvres, dédiées à duc d'Orléans . r ta confufion ta rage raniméeMenace le Seigneur dune plus forte armée ;Tu viens : mais il tarrête ; & fes coups plus cer-tainsTe renverfent toi-même avec tous tes deïï corps neft bien-tot plus quune honteufe plaie ;Tes amis, tes flateurs, tout fuit, 8c tout seffrayCoUn Dieu jufte condamne, en terminant ton cœur le plus fuperbe à la plus vile reconnoilTant que tu devois le craindre ,Tu ceffes de braver ; tu ne fçais que te plaindre 5Tu lui demandes grâce ; & prêt à ladorer,Tu ne veux plus de jours que pour tout réparer 4Mais ton faux repentir à fes yeux eft un crime 3Il ne técoute plus & tu meurs fa Tiran , voilà ton voix te le révèle ; & tu peux men punir tMais, fi de ton couroux je ne deviens la proie^Je mourrai, malgré toi, de lexcès de ma joie. A Ciel ! Quai-je entendu î Quel effroi ma troiF blé!Je doute fi cefi elle, ou Dieu qui ma» parlé. Fin du cinquième & dernier A^e*. SECOND DISCOURS A roccafion de la Tragédie DE ROMULUS. Omme on ma fait Fhonneur decenfurer Romulus , je diraidabord un mot de ces Criti-ques quattire dordinaire auxle fuccès quelles ont au
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