Almahide, ou, L'esclave reine : dédiée à Mademoiselle . que tejlimeplus quelle_, la gloire f0ht belle Donique. le nej^çay toute s foi s silnefi point deffcndu a vn Amant de de-firer la mort ^ tant quilluy cfl permisd*ejperer de reuqir ce quil aime. Souffre^qnc ie vous conjklte la dtffus, afin que,jelon ce que vous me repondre^^ ie fajfe^iun ou mourir JSINDAKKATS. la Lettre qu il eferiuit à fon : ie ne me trompe^eftoit telle. LIVRE I, <Î35 A MON CHER ALBINHAMAD. / ojous connoiJJe:(^ lamourf^ tal?Jcnce^Ajous aurc;^pitié de ma douleur^ &*VOUS tafchere^ de la Joh-lager. Mais fi vous^ na-u
Almahide, ou, L'esclave reine : dédiée à Mademoiselle . que tejlimeplus quelle_, la gloire f0ht belle Donique. le nej^çay toute s foi s silnefi point deffcndu a vn Amant de de-firer la mort ^ tant quilluy cfl permisd*ejperer de reuqir ce quil aime. Souffre^qnc ie vous conjklte la dtffus, afin que,jelon ce que vous me repondre^^ ie fajfe^iun ou mourir JSINDAKKATS. la Lettre qu il eferiuit à fon : ie ne me trompe^eftoit telle. LIVRE I, <Î35 A MON CHER ALBINHAMAD. / ojous connoiJJe:(^ lamourf^ tal?Jcnce^Ajous aurc;^pitié de ma douleur^ &*VOUS tafchere^ de la Joh-lager. Mais fi vous^ na-ue7^ iamais ejprouné ni l^ne ni lautre,foujfrcTi que ie vous infiruife de toutesles deux y pour obtenir uofire ajïijlancefar voflre compajsion. La première nousofie le cœur ; la Jeconde nous ofle la rai^Jo4;Jamour mçfie desplaifirs àjes maux;tahjènce na que des maux fans que Ion voit ton ejpere^ tant queton ne ^oit pas ton craind; g^ commela crainte efi plus inquiett que tejperan^çc, elle fait aujjt plus endurer. Mais lors. ^3+ AL M AHIDE, que ces deux fajjîons font en mej me tempsdans vne ame ^ elles ne Iny laijfent plusaucun repos : f0 ce cruelle Couvre ne fèfeut dire, ni conceuoir fans le fouffrir.^uj?i dans le fiperbc Palais dAimant-for y cjui pafftf depuis tant dannées pourle plus magnifique B:tftiment de toutelAfrique y te fuis aufSi malheureux queie le ftrois dans le plus noir Cachotd^Al^er:çy quoy que JMarroc foit in-comparahkment plus beauque Ceute ^ ilefi pourtant certain que Ceute me plai^roit bien plus que^Adarroc, Or comme^ous njoye:^ quel efi le fuplice de vofireAmy y faites luy njoir quelle efi la pitié \que ^jous en aue:^ : en rendant fidelle-ment fa Lettre ^ ^ en luj en enuoyantpromptement la rtponfè ^ car cela feulpeutfoulazer ABINVAKK^TS. LIVRE ï. <J35 Celle quil elcriuit à Donique,fut accompagnée de quelques yers,que vous ne ferez pas fafché d ouïrnon plus que fa Profe: & fi icmen^fouuiens bien, ils
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