. Le cabinet des fées : ou, Collection choisie des contes des fées, et autres contes merveilleux . nous sffîige par Tendreiî le plusfeniible 5 en soppofant au deiir vertueuxque nous avons de faire le bien. Oui, Gé-hari 5 il étoit plus difficile pour moi de voirmon fils luttant les flots ) que daf-fronter leur fureur i pour recueillir fon der-nier-foupir. Mais Alla eil avec toi ^ ô Co-dan ! & Mahomet prendra foin lui - mêmede ton corps quhabita une amie droite &généreufe. Tandis que nous refions à lamerci Aes flotsdune mer furieufe , délivrédes ères de cette vie, tu habites îa cé-ie
. Le cabinet des fées : ou, Collection choisie des contes des fées, et autres contes merveilleux . nous sffîige par Tendreiî le plusfeniible 5 en soppofant au deiir vertueuxque nous avons de faire le bien. Oui, Gé-hari 5 il étoit plus difficile pour moi de voirmon fils luttant les flots ) que daf-fronter leur fureur i pour recueillir fon der-nier-foupir. Mais Alla eil avec toi ^ ô Co-dan ! & Mahomet prendra foin lui - mêmede ton corps quhabita une amie droite &généreufe. Tandis que nous refions à lamerci Aes flotsdune mer furieufe , délivrédes ères de cette vie, tu habites îa cé-ielle patrie des Croyâns >,. Ahud entra aifément dans les fentimens 234 LesContes de refignation que lui infpiroit lexemple &Cle difcours de Ton père. Géhari eut affezdempire fur leur efprit pour leur faire quit-ter un delTein téméraire. La mer ëtoit ûagitée, que le vaifTeau , conduit par la meil-leure manœuvre, pouvoit à peine rélifter. Cependant le temps fe calma ; & Géharife difpofa à pafTer le détroit > &C à entrerdans la mer î> E s GÉNIES. 2^5 ***^*T^H*^ii irrrr-*? ii imumhhii m,i Suite du Conte de Sadak & deKalasrade. I j E refte du voyage fut aïïez heureux ;mais la faveur à^s vents & des fîoîs nedédommageoit point Sadak de la perte de Tonpremier né> que leur fureur lui avoir enlevé. Après une courfe de cinquante jours ëhari découvrit de loin une grande fuméequi fembloit fortlr du fein des eaux ; & ducentre de ce nuage ténébreux , on voyoitsélancer de temps en temps è^s traits defeu femblables aux éclairs qui accompagnentla foudre. Ce phénomène devenoit à cha-que moment plus terrible^ fur-tout dans lesombres de la nuit : il setendoit de coté &Cdautre, comme pour fermer le païïage dela mer. Les matelots en étoient tellementeffrayés 5 que Géhari craignit quils refufaf-fent de paifer outre 3 ou quils fe révoltafrfent contre lui, sil vouioit les y forcer. Les craintes de Géhari nétoient pa
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