Nouvelle histoire de Lyon et des provinces de Lyonnais, Forez, Beaujolais, Franc-Lyonnais et Dombes . t dépendredu château de Popey et appartenir au sire de Beau jeu. Un coup dœil suffit pourmontrer que larchevêque ne pouvait souffrir quun seigneur étranger possédât, enplein comté de Lyon, un territoire aussi considérable. Lénergique prélat ne laissa pas à ses ennemis le temps dacheverleur entreprise ; il se porta rapidement sur lArbresle, dont ilsempara, et sur Montbloy, quil enleva et livra aux là, appuyant son mouvement par une opération sur les der-rières contre Montrolier, qui
Nouvelle histoire de Lyon et des provinces de Lyonnais, Forez, Beaujolais, Franc-Lyonnais et Dombes . t dépendredu château de Popey et appartenir au sire de Beau jeu. Un coup dœil suffit pourmontrer que larchevêque ne pouvait souffrir quun seigneur étranger possédât, enplein comté de Lyon, un territoire aussi considérable. Lénergique prélat ne laissa pas à ses ennemis le temps dacheverleur entreprise ; il se porta rapidement sur lArbresle, dont ilsempara, et sur Montbloy, quil enleva et livra aux là, appuyant son mouvement par une opération sur les der-rières contre Montrolier, qui succomba également, il semparade Savigny même (1196). La résistance nétait plus possible,il fallut que le pape intervînt pour calmer la fougue belliqueusede larchevêque victorieux ( 1197). Aussi bien les malheureuxhabitants avaient eu beaucoup à souffrir: ceux de Savigny et delArbresle avaient été pillés, ceux de Montbloy perdirent leursrécolles, mais ce fui surtout à Montrolier, dont la résistance avaitété plus longue, que les dégâts furent considérables. Renaud,. E DE SAVIGNY TROIS PRINCIPAUTES 37, Trois abbayes ont été fondées enForez du temps de Guy II et parses soins : la Bénisson- Dieu (cf.,p. 35o, fig 348), Valbenoite, àcôté de Saint-Éticnnc actuel, etBonlieu à Sainte-Agathc-la-Bou-teresse, celle-ci fondée par Guil-lcmette, femme du comte. Orelles appartenaient toutes à lor-dre austère de Citcaux. Larchi-tecture de ces trois monastèresoffre la simplicité quimposaientles règles de lordre ; leur stylecontraste dune manière frappanteavec le luxe exubérant de lar-chitecture clunisienne. Cette pré-dilection du comte Guy II pourla règle rigide de saint Bernard,dont il était lami, caractérise sonesprit et saccorde avec ce que saconduite révèle. Remarquons, enpassant, la situa-tion géographiquede la Bénisson-Dieu, vers lex-trémité septen-trionale du Forez,et de Valbenoitesur la limite méri-dionale , comme
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