. Histoire de l'Académie royale des inscriptions et belles lettres, depuis son establissement jusqu'à présent : Avec les Mémoires de littérature tirez des registres de cette Académie depuis son renouvellement jusqu'en 1710. s reçurent chez eux lesfemmes & les enfans des Tyriens, & ils auroient fecourucette Ville avec toutes leurs forces sils neuflent pas étéobligés , dans le même temps, de fe défendre contre unennemi qui étoit venu les attaquer. Cette correfpondance,toujours (outenue, donna au commerce Phénicien une étendue DE LITTÉRATURE. 35 quil ne pouvoit avoir lorlquil étoit renfermé dans
. Histoire de l'Académie royale des inscriptions et belles lettres, depuis son establissement jusqu'à présent : Avec les Mémoires de littérature tirez des registres de cette Académie depuis son renouvellement jusqu'en 1710. s reçurent chez eux lesfemmes & les enfans des Tyriens, & ils auroient fecourucette Ville avec toutes leurs forces sils neuflent pas étéobligés , dans le même temps, de fe défendre contre unennemi qui étoit venu les attaquer. Cette correfpondance,toujours (outenue, donna au commerce Phénicien une étendue DE LITTÉRATURE. 35 quil ne pouvoit avoir lorlquil étoit renfermé dans la Médi-terranée ; il étoit très - brillant au temps de Ja guerre deTroie. Lorfque les Grecs allèrent faire le fiége de cetteville, ils trouvèrent des Phéniciens établis dans prefque toutesles îles où ils abordèrent ; & ce Peuple étoit déjà en pofleflionde fournir aux autres Nations tout ce qui pouvoit contribuerau luxe & à la magnificence; ils leur portoient, non-feulementles produélions de leur pays & les ouvrages des arts dans ils excelloient, mais auffides marchandifes quils^tiroient des pays éloignés. IbU VI,,.Sj>: AXIII, Jf-o; OJj/Jf. iV, p. 2^j:. 3<^ MÉMOIRES VING T-TROISIEME MÉMOIRESUR LES PHÉNICIENS. Suite de la Navigation éf du Commerce de ce Peuple^Par feu M. lAbbé Mignot. L expérience que les Phéniciens acquirent dans laIMarine & dans le Commerce fut (i connue, que lesPrinces qui vouloient équiper des flottes, ou entreprendrequelque trafic fur la mer, recouroient à eux. David devenumaître, par la conquête du royaume dÉdom , ài:s villesdEiath & dAziongaber au fond du golfe Arabique, & inflruit«\es profits que les Phéniciens (es voihns &: Tes allies, retiroientde leur négoce les côtes de la mer Erythrée, & des autrespays où ils ailoient, conçut le delfein dy participer. Ses Sujetsignorant lart de conllruire \es VailTeaux, & nayant aucuniifage de la Navigation , il fut obligé de sadrefîë
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