Histoire de la révolution de 1848 . y resta longtemps, sans quil fûtpossible de le déterminer i\ quitter son uni-forme pour essayer de fuir. Enfin, un officierde la garde nationale parvint k lentraîner età le soustraire à la multitude, heureusementtout occupée à chercher des armes. A huitheures, le brave lieutenant arrivait à la pré-fecture de police, le front humilié, le déses-poir dans le cœur. M. Delessert, touché doson accablement, le fît asseoir à ses côtés etle combla de prévenances. On comnuMiçait àêtre très-inquiet i\ la préfecture de police (1). Plusieurs fois, dans la journée, M. Del


Histoire de la révolution de 1848 . y resta longtemps, sans quil fûtpossible de le déterminer i\ quitter son uni-forme pour essayer de fuir. Enfin, un officierde la garde nationale parvint k lentraîner età le soustraire à la multitude, heureusementtout occupée à chercher des armes. A huitheures, le brave lieutenant arrivait à la pré-fecture de police, le front humilié, le déses-poir dans le cœur. M. Delessert, touché doson accablement, le fît asseoir à ses côtés etle combla de prévenances. On comnuMiçait àêtre très-inquiet i\ la préfecture de police (1). Plusieurs fois, dans la journée, M. Delessert, V recevant des rapports alarmants sur la situation (1) Le propre friro do ^f. Delessert, ao crnyniit iiieiiaci! dam•<j|i liiiifl do la riio Montiuiirtic, uvait fuit domaiider quol)UCij<iirJo» iminicipaux h la prilvcturc do police. • .Mon frèi»i^noro n»o je ne pourrait pns, it lIieuro quil cit, dispoiMTdun ciiporiil et do qiinlre lioniinei, » ovuit répondu Upréfut. pnEMii:riE partiI:. CHAROE DES CARDES MUNICIPAUX SfR LA PLACE DE LA CONCORDE (P. 62). critique des gardes municipaux isolés dansle centre de lémeute, avait fait demanderdes renforts au général Sébastiani pour lesdégager. Celui-ci avait invariablement ré-pondu quil ne pouvait pas disposer dunseul bataillon. Cependant, soit pour ne pasdécourager les officiers réunis à sa table,soit quil essayât encore de se faire illusion,M. Delessert disait, à huit heures du soir, àceux qui linterrogeaient sur le tour que pre-naient les événements : Cest une émeutequil faut laisser mourir delle-même. » A la même heure, on se réunissait pourdîner à lhôtel du ministère de linté Duchâtel faisait avec grâce les hon-neurs du repas à MM. Guizot, de Broglie,Janvier, et ii un certain nombre damis restésfiJèlf <\u cabinet conservateur. Blessé au vifde la conduite du roi, se croyant joué par ses rivaux, insulté par son propre parti, M. Gui-zot affec


Size: 1842px × 1356px
Photo credit: © The Reading Room / Alamy / Afripics
License: Licensed
Model Released: No

Keywords: ., bookcentury1800, bookdecade1860, bookidhistoiredela, bookyear1869