. Oeuvres, dédiées à le duc d'Orléans. t du ParnafTeQue vient lHarmonie ^ la Grâce ,Le choix , le tour ingénieux 3Et fî par un abus funefte ,Lhomme fouille ce Don céîefte ,Son crime eft-il celui des Dieux ? Javois oublié quau Ténare ,Il eft un Juge qui fépareLes fages, les malins Rimeurs :(a) Des uns jai partagé la joye,Et jai vu les autres en proyeAux fupplices vengeurs des mœurs,. Travaillons donc pour lEliféejQue ma verve immortaliféeEtcrnife auffi mes plaiiîrs jEt traçant dutiles images,Méritons par des travaux fages ,De doux & déternels loifirs. { a ) Dans ]rûde de la Defceme aux


. Oeuvres, dédiées à le duc d'Orléans. t du ParnafTeQue vient lHarmonie ^ la Grâce ,Le choix , le tour ingénieux 3Et fî par un abus funefte ,Lhomme fouille ce Don céîefte ,Son crime eft-il celui des Dieux ? Javois oublié quau Ténare ,Il eft un Juge qui fépareLes fages, les malins Rimeurs :(a) Des uns jai partagé la joye,Et jai vu les autres en proyeAux fupplices vengeurs des mœurs,. Travaillons donc pour lEliféejQue ma verve immortaliféeEtcrnife auffi mes plaiiîrs jEt traçant dutiles images,Méritons par des travaux fages ,De doux & déternels loifirs. { a ) Dans ]rûde de la Defceme aux Enfers. s vj 4îo L*Abus de la Poésie. Toi , des Grâces ami foUde ,Qui veux que le Devoir les guide , quelles ^Wifent fagement le témoin de met promejfe ;TO URNE M IN E, jeté en fieller lengagement. ^cx ^ Tardonne a mes fautes lyriques ,^ ces riens AnacréonîiquesQuun vain pîaijïr ma fait rimer >^e fuis, faradoxe ordinaire ^^jfez. fage four r^en plus faire ,Et trop feu pour tes 41J A MONSEIGNEVRLECARDINAL DE POLIGNAC. CEST lEloquence que je chante 5Sans qui fouvent la Vérité ,Neft plus quune Keine impuifTanteSans Sceptre , & fans autorité.Mes chants feront-ils dignes delle ?Oui , je fens pour prix de mon Zéle >Quelle-même anime mes écutons ce quelle ordonne ,Et que lon doute fi jen donneDes Exemples on des Leçons^ ^ 4ti L* Eloquence. Fuyez, Déclamateurs frivoles ,Vous , qui vils efclaves de lArt ,Immolez le fens aux paroles ,Et cachez les traits fous le faux éclat de vos penfé vos pafTions compaffécs ,Elle hait les froids ornemens iNarve enfemble & magnanime ,Le Vrai feul lélevé au Sublime ,Et le Zélé aux grands mouvemens. Ceft elle quon vît dans Athènes >Fiére dun Afcendant certain,Par la bouche de DémofthénesGourmander un Peuple hautain :Par elle , Cenfeur de fes Maîtres ,Il dénonce comme des Traîtres,Leurs Flateurs tremblans à fa voix ^Et déci


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