. Le Monde moderne. ficier duroi. Lheure est pas-sée. — Le son de cesécus, lami, le fera sansdoute oublier le son de la cloche, dit le cavalier que son compa-gnon venait à peine de rejoindre, et iljeta au sergent une bourse pleine. — lùitrez donc, : mais donnez-moi votre nom ! — Mon nom ? — Oui, pour que \ous puissiez prendrepart au concours, il faut que je .Nous disons est entréce malin à dix heures pi-écises par laporte (Jui ? — Kh 1 morbleu, mets le poète auAert Mautcl. — Ce n est ])as un suriKini que jevous demande, dit le sci-gent déjàsoupçonneu


. Le Monde moderne. ficier duroi. Lheure est pas-sée. — Le son de cesécus, lami, le fera sansdoute oublier le son de la cloche, dit le cavalier que son compa-gnon venait à peine de rejoindre, et iljeta au sergent une bourse pleine. — lùitrez donc, : mais donnez-moi votre nom ! — Mon nom ? — Oui, pour que \ous puissiez prendrepart au concours, il faut que je .Nous disons est entréce malin à dix heures pi-écises par laporte (Jui ? — Kh 1 morbleu, mets le poète auAert Mautcl. — Ce n est ])as un suriKini que jevous demande, dit le sci-gent déjàsoupçonneux. Le second cavalier sap|)r(>cha el ditbas à loreille de laulro : -- \ous le voyez, monseigneur, déjàles difficultés commencent, II on esttemps encore, relournons. Songez auxdangers ipii vont vous entourer. — tjue parles-lu de difficultés, monpauvre .Aimeri?... VA, se touriianl vers lesergent, il lui dit : Puisrjuil le faut,voici donc mon nom : Hugues de Pro-\ins 1 TOlliNdl ldKTIglK. — Ah : Lcria le ser- s venez donc pays du traître, de Thibaut. \ous auriez bien dû nous apporter sa tè La fj-uerre Unirait peut-être ! .\imeri, qui avait lair dêtre le ser-viteur de lautre cavalier, jetant alorsun vague regard vers la porte encoreouverte, murmura : — De grâce, monseigneur, parlons. — Oui, allons, répliqua , au lieu de tourner bride, comme lespérait Aimeri, il pénétra har-diment dans Paris, traversa la Seine surle Grand Pont et alla sinstaller dansune modeste auberge en face légliseSaint-Barthélemv. Pendant que ces événements se pas-saient dans les rues de Paris, la régenteavait réuni son conseil. Elle avait écoutédune oreille distraite les rapports duchancelier Guérin ; car elle savait bienquelle naurait de nouvelles exactessur létat de la France que par son con-fesseur, Guillaume dAuvergne. A cette époque. Tordre de Saint-Do-minique était une puissance formidabledans lEtat. Ses membres, confesseurs rands


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