. Bulletin de la Société géologique de France. Geology. 1907 GÃOLOGIE DES COLONIES FRANÃAISES 479 un sous-genre d'Reterodiadema, les ambulacres sont plus larges, garnis de tubercules relativement plus gros ; le test est moins rotu- laire, l'apex moins étendu, etc. Le rapprochement indiqué entre Acrosalenia Lemoinei et l'Hete- rodiadema libycum Desor (Hemicidaris) pourra paraître singulier à ceux qui se rappellent la description de l'apex de ce dernier donné par MM. Peron et Gauthier (Ãchin. foss. de l'Algérie, I, fasc. V, p. 201 > pi. xv, flg, 5). Mais la position attribuée par ces
. Bulletin de la Société géologique de France. Geology. 1907 GÃOLOGIE DES COLONIES FRANÃAISES 479 un sous-genre d'Reterodiadema, les ambulacres sont plus larges, garnis de tubercules relativement plus gros ; le test est moins rotu- laire, l'apex moins étendu, etc. Le rapprochement indiqué entre Acrosalenia Lemoinei et l'Hete- rodiadema libycum Desor (Hemicidaris) pourra paraître singulier à ceux qui se rappellent la description de l'apex de ce dernier donné par MM. Peron et Gauthier (Ãchin. foss. de l'Algérie, I, fasc. V, p. 201 > pi. xv, flg, 5). Mais la position attribuée par ces auteurs au périprocte est trop contraire à toutes les analogies pour pouvoir être considérée sans réserves comme exacte. Le prolongement postérieur de l'apex, l'échancrure plus profonde de l'aire interradiale impaire ont une cause, et cette cause est con- nue : c'est, pendant l'évolution progressive de l'Echinide, la tendance du périprocte à sortir de l'apex quand, l'harmonie pentaradiée venant partiellement à se rompre, l'influence de la bilatéralité exerce son empire Or, c'est tou- jours le périprocte qui apparaît comme le fac- teur principal du phénomène, obéissant soit à une loi générale du développement de l'Ãchi- Fig-, 3. â Acrosalenia noderme, soit à un atavisme cystidique. Mais, Lemoinei Lamb. sp. chez VReterodiadema, le périprocte, d'après Grandeur naturelle. Gauthier, restant central, on se trouverait en présence d'un effet sans cause, et le prolongement postérieur de l'apex serait inexplicable. Il est donc fort à craindre que l'on ail pris un simple accident de fossilisation pour un périprocte. Localité. â Massif d'Ambery (Paul Lemoine, Thèse, p. xi*)). Coll. Paul Lemoine, à la Sorbonne. Il est assez difficile de fixer l'âge des deux Ãchinides ci-dessus, car des formes analogues à la première s'observent en Europe, depuis le Bajocien jusqu'au Kim
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