. Gazette des beaux-arts . re pardonner linsuffisancepar la probité de son exécution ; la parfaite harmonie des proportionsprête à cette riante et cependant austère figure un peu de cet attraitqui permet à certains satyres antiques de se montrer à la compagniedes nymphes. Nous voudrions louer une autre pièce danatomie par M. paraît quil faut prendre ses précautions. Les artistes sont méfiants ;quelques-uns ajoutent : un peu jaloux; quelquefois, non sans raison, ilsattribuent au mouleur lhabileté du statuaire. Le public, lui, ny voit pasmalice et devant ce gaillard nu, souffreteux, sil
. Gazette des beaux-arts . re pardonner linsuffisancepar la probité de son exécution ; la parfaite harmonie des proportionsprête à cette riante et cependant austère figure un peu de cet attraitqui permet à certains satyres antiques de se montrer à la compagniedes nymphes. Nous voudrions louer une autre pièce danatomie par M. paraît quil faut prendre ses précautions. Les artistes sont méfiants ;quelques-uns ajoutent : un peu jaloux; quelquefois, non sans raison, ilsattribuent au mouleur lhabileté du statuaire. Le public, lui, ny voit pasmalice et devant ce gaillard nu, souffreteux, sil a une curiosité. LA SCULPTURE AU SALON. k: cest de savoir pourquoi lauteur la appelé VAge dairain. Acceptonscette figure pour ce quelle est : une curieuse étude datelier, avec unnom propre trop prétentieux. La Vestale de M. Gravillon, la Lydie de M. Camboz, une autreOmjjJiale dun débutant, M. Roger, même lAnnée terrible de M. de Saint-Vidal, sont des œuvres sérieuses auxquelles nous voudrions avoir la. LE DOCTEUR DOLBEAU. Dessin de M, Félis Martin, daprès son buste. place de rendre une plus ample justice. 5Î. Guglielmo, M. Lormier, récla-meraient contre notre oubli ; nous conseillons cependant en passant à cesdeux artistes un peu plus de sévérité contre les suggestions du public a aussi quelque mémoire, et peut-être poun-ait-il se rappelerquau Luxembourg, dans le jardin et dans le musée, il a déjà fait laconnaissance du suivant de Bacchus et de lHistrion. M. Préaultne craint pas, lui, quon lenvoie examiner des modèles tropfidèlement copiés, il ne prend exemple que de ses œuvres et probablement U GAZETTE DES BEAUX-ARTS. sa propre admiration lui suffit. Voilà pourquoi il envoie cette annéeune seconde édition de ce Masque funèbre qui fut longtemps pour ungroupe de gens de lettres, une des œuvres caractéristiques de lartmoderne ; lauteur de Clémence Isaure et du Cavalier gaulois restefidèle à sa manière. Nous restons fid
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