. Mémoires de la Société historique de Montréal [microforme]. Sciences naturelles; Natural history. QUÃBEC. 129. de Casses dans la même Provinceâces deux localités sont à 42 "^ 10m de latitude nord, M. Bartram cependant m'a dit n'avoir trouvé qu'un seul arbre de cette espèce en Virginie, près des chûtes de la rivière James. Le Dr. Colden assure aussi qu'il a vu cet arbre en plusieurs endroits aux environs de son château de Coldingham qui est situé entre New York et Albany à 40 ® 30m de latitude nord. Les Français par tout le Canada l'appellent Cèdre blanc ainsi que les Ang


. Mémoires de la Société historique de Montréal [microforme]. Sciences naturelles; Natural history. QUÃBEC. 129. de Casses dans la même Provinceâces deux localités sont à 42 "^ 10m de latitude nord, M. Bartram cependant m'a dit n'avoir trouvé qu'un seul arbre de cette espèce en Virginie, près des chûtes de la rivière James. Le Dr. Colden assure aussi qu'il a vu cet arbre en plusieurs endroits aux environs de son château de Coldingham qui est situé entre New York et Albany à 40 ® 30m de latitude nord. Les Français par tout le Canada l'appellent Cèdre blanc ainsi que les Anglais et Hollandais d'Albany. Les anglais en Virginie ont donné le nom de Juniper à une espèce de Thuya qui croît chez eux. Les terrains qu'il habite ne se ressemblent pas toujours» néanmoins il préfère généralement un sol humide et marécageux, et il y atteint une grande hauteur. Sans s'y plaire autant, il vient bien, aussi, sur les collines rocail- leuses et les terrains remplis de roches couvertes de plusieurs espèces de mousses. (1) Lorsque les rivages de la mer sont montagneux et parsemés de roches mous- sues, il est rare que le Thuya ne s'y trouve pas. On le rencontre ça et là sur les coteaux qui bordent les rivières, sur certains plateaux dont le sol se compose d'une sorte de poussière de terreau. Il est à remarquer que ces endroits sont imprégnés d'une eau à saveur acre, et qu'ils reçoi- vent l'humidité de contrées plus élevées. J'ai vu cepen- dant de ces arbres dans des lieux passablement secs ; mais ils n'y parviennent jamais à une croissance consi- dérable. Ils sont assez communs dans les crevasses des mon- tagnes, mais ils y végètent pauvrement. Les plus grands individus de cette espèce que j'aie remarqués dans les bois en Canada, avaient de trente à trente-six pieds de '^" (I) Lichen, brion, Itijpne. 9 %^fv â¢^ â . ' . â f^^iAjM *\.^jj 2


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