Les veillées d'un malade . quand on en verra le motif. Jai toujours été persuadé et je voudraisprouver quune philosophie douce, sim-ple, vraie, tranquille, amie de lhumanité,qui nous console lors même quelle estforcée de nous affliger; qui du souvenirde la veille fait lespérance du lendemainet quelquefois le charme de la vie; quilaisse apercevoir quelques idées utiles,sérieuses, instructives, sous les apparencesréfléchies dune frivolité qui veut plaire àceux qui ne verront que cette frivolitémême : je suis, dis-je, très persuadé quecette philosophie-là peut être plus avanta-geuse que cette mét
Les veillées d'un malade . quand on en verra le motif. Jai toujours été persuadé et je voudraisprouver quune philosophie douce, sim-ple, vraie, tranquille, amie de lhumanité,qui nous console lors même quelle estforcée de nous affliger; qui du souvenirde la veille fait lespérance du lendemainet quelquefois le charme de la vie; quilaisse apercevoir quelques idées utiles,sérieuses, instructives, sous les apparencesréfléchies dune frivolité qui veut plaire àceux qui ne verront que cette frivolitémême : je suis, dis-je, très persuadé quecette philosophie-là peut être plus avanta-geuse que cette métaphysique obscure, PREFACE ces sciences absurdes quand elles sortentdu cercle que la vérité trace autour delles,et qui deviennent de vains systèmes quandelles cessent dêtre utiles; on ne peut lesadmirer que par le désir ridicule de con-naître les choses dont il suffit de savoirdouter, et de vouloir douter de cellesquil est aisé de connaître. Eh ! ne sait-onpas tout, quand on sait être heureux ?.
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