Œuvres illustrées de George Sand . la voix. Tu sais quels obstacles je devais rencontrer,quelles défiances je devais combattre; je compris alorsquls devoirs je mimposais; je ne pouvais associer mavie à la tienne sans rassurer ton époux par une promessesacrée, et je nai jamais su ce que cétait de me jouer dema parole. Je mengageai donc desprit et de cœur ànoublier jamais mon rôle de frère, et dis-moi, Indiana,ai-je trahi mon serment? « Jai compris aussi quil me serait difficile, impossiblepeut-être daccomplir cette tâche rigide, si je dépouillaisle déguisement qui éloignait de moi tout rapport


Œuvres illustrées de George Sand . la voix. Tu sais quels obstacles je devais rencontrer,quelles défiances je devais combattre; je compris alorsquls devoirs je mimposais; je ne pouvais associer mavie à la tienne sans rassurer ton époux par une promessesacrée, et je nai jamais su ce que cétait de me jouer dema parole. Je mengageai donc desprit et de cœur ànoublier jamais mon rôle de frère, et dis-moi, Indiana,ai-je trahi mon serment? « Jai compris aussi quil me serait difficile, impossiblepeut-être daccomplir cette tâche rigide, si je dépouillaisle déguisement qui éloignait de moi tout rapport intime,tout sentiment profond ; jai compris quil ne me fallaitpas jouer avec le danger, car ma [lassion était trop ar-dente pour sortir victorieuse dun combat. Jai senti quilfallait élever autour de moi un triple mur de glace, afinde m aliéner ton intérêt, afin de marracher ta compas-sion qui meût perdu. Je me suis dit que le jour où tu meplaindrais je serais déjà coupable, et jai consenti à vivre Alois Italpli sassit aux pictls dInJiaua. ( lagc 77.) sous le poids de cette iilTreii?e accusation de sécheresseet désoïsnie, que, grâce au ciel, vous ne mavez pasépargnée. Le succès de ma feinte a passé mon espérance;vous mavez prodigué une sorte de pitié insultante,comme celle quon accorde aux eunuques, vous mavezrelcisé une Ame et des sens; vous mavez foulé aux pieds,et je nai pas eu le droit de montrer même lénergie dola colère et de la vengeance, car ceût été me trahir etvous apprendre que jétais un homme. « .le me plains des hommes et non pas de toi. , lu fus toujours bonne et miséricordieuse, tu me sup-portas sous le vil travestissement que javais pris jiourlapprocher. ïu ne me fis jamais mugir de mon ?ôle, tume tins lieu de tout, et quelipielois je jiensai avec or-gueil que. si tu me regardais avec liien\(iliancetel quejométais fait i>our être méconnu, tu maimerais peut-êtresi lu pouvais me connaît


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