Les trois siecles de notre littérature : ou, Tableau de l'esprit de nos écrivains, depuis Francois I, jusqu'en 1772: par ordre alphabétique .. . convénient; il efl trop fliccint &trop dépourvu dautorités. Dans \zs Ou-vrages dutilité publique,ilneflpas moinsefTentiel déviter une amplification am-hiÙQvSQ , quune abbréviation fiiméli-que. Faretlere eil encore connu par le Ro--man Bourgeois , produdion buriefque quipourroit être agréable , fi le Roman cc=Tomt IL D nj^ Siècles mique de Scarron nen efi?tÇoit la pîaifân- terie. FUZELLIER, ( Louis ) né à Pans, morten 17$2, Poëte médiocre qui a fuccefl
Les trois siecles de notre littérature : ou, Tableau de l'esprit de nos écrivains, depuis Francois I, jusqu'en 1772: par ordre alphabétique .. . convénient; il efl trop fliccint &trop dépourvu dautorités. Dans \zs Ou-vrages dutilité publique,ilneflpas moinsefTentiel déviter une amplification am-hiÙQvSQ , quune abbréviation fiiméli-que. Faretlere eil encore connu par le Ro--man Bourgeois , produdion buriefque quipourroit être agréable , fi le Roman cc=Tomt IL D nj^ Siècles mique de Scarron nen efi?tÇoit la pîaifân- terie. FUZELLIER, ( Louis ) né à Pans, morten 17$2, Poëte médiocre qui a fuccefli-vement travaillé pour les trois Théâtres,avec plus de facilité que de génie. De tou-tes les Pièces quil a compofées, il ny en aguère que trois ou quatre qui aient eu desfuccès durables. Momus lahulific , Comé-die en un ade & en profe, eut trente re-préfentations. On fait que cette Pièce eftune critique ingénieufe des Fables de laMotte. Les autres Pièces de FuT^eUier quiont réuffi, font fur le Théâtre de lOpéra,où Ton donne encore k Carnaval du Par^najfc & ks Fctcs Grecques & Littéraires. 7<j ACON, {François) Prieur de Bâil-lon , né à Lyon en 1666, mort en ly^-; ,Ver/iiicateur faryriqiie , qu on furnommale Poëte Sans fard:, & qui auroit eu be-fcin den employer pour adoucir Tâcreté& relever la platitude de fes Satyres. Cegenre de compoiition cefïe d être excufà-ble quand la bile & la grofTiéreté y ré-gnent, & lon fe rend jullement odieuxen difant du mal des autres, quand la ma-nière de le dire fournit des armes légiti-mes contre foi. On peut à Dsfpreaux pardonner la Satyre , il joignit lart de plaire au malheur de médire, Xe miel que cette Abeille avoit tiré des flei^rs, ] Pouvoir de fa pîquure adoacic les douleurs *. Mais Gacon, 6l tous fes Imitateurs, nedoivent attendre que lindignation, ou,poui:mieux dire, le mépris public. Son Homèreytngé eft un Ouvrage pitoyable où Tontrouve beaucoup dinjures & p
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