. Revue de l'art chrétien . ne peut exister quautant 536 3&etwc ïie lSrt chrétien. que ses études personnelles se poursuivront aussiloin que possible dans le domaine de larchéologiela plus ancienne. M. P. nous fait assister à ce patient travail quidu bétyle dégage la statue à peine commencé ces premiers essais qui nous sont parvenus,il me semble voir cet art mérovingien, où sou-vent il est impossible de distinguer les membresdu personnage ; jadmire aussi cette plaque dordEleusis, qui peut si bien se comparer aux orfè- vreries franques, et devant ce bouclier votif,devant cette tête de lio


. Revue de l'art chrétien . ne peut exister quautant 536 3&etwc ïie lSrt chrétien. que ses études personnelles se poursuivront aussiloin que possible dans le domaine de larchéologiela plus ancienne. M. P. nous fait assister à ce patient travail quidu bétyle dégage la statue à peine commencé ces premiers essais qui nous sont parvenus,il me semble voir cet art mérovingien, où sou-vent il est impossible de distinguer les membresdu personnage ; jadmire aussi cette plaque dordEleusis, qui peut si bien se comparer aux orfè- vreries franques, et devant ce bouclier votif,devant cette tête de lion je me sens forcé à uneintime comparaison avec ces deux lions de laporte de la cathédrale du Puy, pour lesquels jaitoujours été incapable de donner aucune nest pas jusquà la glyptique qui, suivant M. P.,subissant à lépoque homérique une éclipse mo-mentanée pour renaître avec la sculpture auVIP siècle, ne nous rappelle la disparitionpresque complète de cet art, dans notre Occident,. Bouclier votif en bronze. du IIIe siècle peut-être, jusquau duc Jean deBerry. Toujours,suivant pas à pas Homère, M. écritles belles armes, les belles coupes dor et dargent,les beaux bijoux qui provoquent ladmirationet que chante le poète. Après le bouclier dAchille, dont il commenteles différentes restitutions, voilà la cuirasse dAga-memnon. Ici je ne serai pas daccord avec M. kyanos, bleu de cuivre, mêlé au cassiteros, sur une plaque de bronze, nétait point lémail bleu,mais une sorte de malachite dont les diaprurcsjustement, devaient merveilleusement simuler lesécailles des serpents du bouclier. Puis voilà dedélicats joyaux, où se sent une influence étran-gère, mais cependant si bien elle-même, queM. P. nhésite pas à écrire que ces bijoux sontbien lœuvre dun orfèvre grec, probablementmême dun orfèvre établi à Egine. Vient un longchapitre consacré à la fibule, dont on sest telle- Btbltograptne. 537 ment préoccupé pendan


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