. Bruxelles à travers les âges . uple belge et nommé par unnombre immense délecteurs, convenait à la Belgique, puisquelle était son œuvre;que nous possédions une république dans laquelle toutes les libertés les plus largesétaient garanties, et quaucun changement dans la Constitution ne semblait réclamépar lopinion publique. » Nous avons tenu à reproduire intégralement cette correspondance, parce quelle fitsensation dans tout le monde politique européen. Les sentiments, les paroles quelleprêtait au souverain belge furent considérés à la fois comme le signe dune grande (1) Le récit récemment p


. Bruxelles à travers les âges . uple belge et nommé par unnombre immense délecteurs, convenait à la Belgique, puisquelle était son œuvre;que nous possédions une république dans laquelle toutes les libertés les plus largesétaient garanties, et quaucun changement dans la Constitution ne semblait réclamépar lopinion publique. » Nous avons tenu à reproduire intégralement cette correspondance, parce quelle fitsensation dans tout le monde politique européen. Les sentiments, les paroles quelleprêtait au souverain belge furent considérés à la fois comme le signe dune grande (1) Le récit récemment publié auquel nous faisons allusion plus haut est donc évidemment inexact. CHAPITRE III. 371 àme et dun politique pénétrant. Et la popularité de Léopold sen accrut, fortifiéedune nouvelle estime et embellie par ce désintéressement de monarque qui offraitde se retirer, sans quon le lui demandât, pour le bien de son pays. Dans la légende qui se forma aussitôt autour de cette-mise en scène habilement. Vive le roi! vivent les princes!Fac-similé dune lithographie publiée par Tessaro, à loccasion de la revue passée le 23 septembre 1848. figurée par le correspondant des Débats, le langage du roi se concréta en quelquesphrases concises, qui devinrent populaires. Pour les uns, le roi avait dit : « Jaiaccepté la couronne que la Belgique ma librement offerte quand elle croyait laforme monarchique utile à son existence au sein de lEurope monarchique; que si,en présence des événements qui saccomplissent, le pays juge une autre formepréférable, je nentends nullement faire opposition au vœu national. » Pour dautres, il avait dit : * Si la nation veut donner à son gouvernement une 372 BRUXELLES MODERNE. SI. forme républicaine, je ne serai pas un obstacle, mais si le pays désire que le trôneconstitutionnel reste debout, je le défendrai jusquà la dernière extrémité. » Ceci est la version de M. Thonissen, le seul historien du premier


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