. L'illustration : journal universel . ci-nées, à demi recouvertes dune maigre végétation, se dessi-nent si nettement sur le ciel bleu, et qui parais^entsl rap-prochées, malgré leur éloignement, on entre dans le plusaffreux désert qui ait jamais attristé les regards dun voya-geur désappointé. , . Un million dhommes vivraient peut-être ft 1 aise, et sansconsommer tousses produits, sur celte plaine de seize lieuesde long et de sept à huit lieues de large quon appelle laMétidja, si elle était assainie, fertilisée, cultivée. Quelquescentaines de colons y meurent de la Dèvre en y dépensantdans des


. L'illustration : journal universel . ci-nées, à demi recouvertes dune maigre végétation, se dessi-nent si nettement sur le ciel bleu, et qui parais^entsl rap-prochées, malgré leur éloignement, on entre dans le plusaffreux désert qui ait jamais attristé les regards dun voya-geur désappointé. , . Un million dhommes vivraient peut-être ft 1 aise, et sansconsommer tousses produits, sur celte plaine de seize lieuesde long et de sept à huit lieues de large quon appelle laMétidja, si elle était assainie, fertilisée, cultivée. Quelquescentaines de colons y meurent de la Dèvre en y dépensantdans des essais malheureux leurs forces et leurs den égayer les stériles solitudes, les apparences de fer-mes quon remarque à de longues distances de chaque côtéde la route lui font perdre celte beaulé sévère quelle devaitavoir quand elle élait entièrement abandonnée à elle-mê peut la comparer à un grand, beau et robuste sauvage quiessayerait de cacher sa nudité sous des haillons. En se mon-. Femmc el fille dAlî. 994 LILLUSTRATION, JOURNAL UNIVERSEL. trant sans aucun vêlêffleht, il ferait au moins admirer lélé-cance de ses formes, léclat de sa carnation, la viRueurdescsinuscles ; main Ihs RUenilleS qui le di^lignrent inspirent untel sentiment de tristesse lI de dégoût, qui-i sa vue on dé-tourne la tête en lermant les yeux. Autant la Métidja esthorrible dans son élat actuel, autant elle deviendra magni-fique quand ell« sera couverte de villages , de fermes, dechamps, de prairies, de versera et dhabitants. Là surloutles hommes et les capitaux manquent. Quils y viennent enquantité suflisante, et un succès complet leur est assuré.Mais comment leur persuader de sy transporter? Tliat is the question! ,, . , ,„■ . • i La route ne traverse que deux villages qui n afiligent nilesyeux ni lesprit. BoulVarick, placé à la jonction de plunfiiirsroutes, et arrosé parjdes eaux abondantes, a vu ses maisonspousser et sembellir


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