Traité pratique de bactériologie . s, qui peuvent recevoir de deux à six étuis de flacons ou plus, enlaissant assez despace encore lil>re pour pouvoir y mettre de la sciurede bois et une quantité suffisante de glace concassée. Dans de tellesboîtes bien conditionnées, la glace peut se conserver plus de \ingt-quatre heures, surtout si la provision de sciure est à même dabsorberle^u de fusion, la glace fondant alors moins vite. Les caisses sont apportées au laboratoire ou y sont adressées par lavoie la plus rapide. Sil nest pas possible de pratiquer de suite lensemencement duneeau, on peut met


Traité pratique de bactériologie . s, qui peuvent recevoir de deux à six étuis de flacons ou plus, enlaissant assez despace encore lil>re pour pouvoir y mettre de la sciurede bois et une quantité suffisante de glace concassée. Dans de tellesboîtes bien conditionnées, la glace peut se conserver plus de \ingt-quatre heures, surtout si la provision de sciure est à même dabsorberle^u de fusion, la glace fondant alors moins vite. Les caisses sont apportées au laboratoire ou y sont adressées par lavoie la plus rapide. Sil nest pas possible de pratiquer de suite lensemencement duneeau, on peut mettre les flacons à la glacière où ils se trouvent maintenusaux environs de 0°. Une conservation à plus haute température, sur-tout au-dessus de 10, amène rapidement une pullulation des Bactéries,qui est très sensible déjà après vingt-quatre heures et considérable àpartir dedeux jonrs; les résultats de numération surtout sont absolu-ment faussés. Toutefois, une telle pullulation se fait principalement dans. lie de ( p ui d e lu le liunspcjrl 8-24 ÉTUDE SPÉCIALE DES PRINCIPAUX MILIEUX. les eaux riches en Bactéries ; elle est très réduite avec les eaux pauvres. Le froid nest en rien nuisible à la vitalité des germes ; la congélationde leau même qui les renferme na pas deffet nuisible sur eux, pourvuquelle ne soit pas prolongée. Si leau reste longtemps dans des bou-teilles bien remplies et hermétiquement fermées, loxygène quelle con-tient est rapidement consommé ; les Bactéries aérobies vraies, cellesde certaines putréfactions par exemple, ne trouvant plus ce gaz quileur est absolument nécessaire, tombent en vie latente, donnent desspores lorsquelles le peuvent, ou périssent assez vite. Cest une causede diminution dans le nombre des colonies qui se développent, voiremême une cause de disparition complète de certaines espèces très exi-geantes en oxygène. On y obvie en ne remplissant pas totalement levase; il est vr


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