Les Oblats de Marie Immaculée durant le premier siècle de leur existence . il leva les yeux. Très surpris, il constataque le malade ne respirait plus. Le Fr. Ricard avait rendu le derniersoupir, sans la moindre convulsion, et avec tant de tranquillité quelinfirmier, assis à côté de lui, ne sen était même pas aperçu. Ce récit, très exact dans ses moindres détails, montre quelle étaitla trempe desprit de ce jeune scolastique, quittant son lit, le sourireaux lèvres, le matin même de sa mort. Cétait un vendredi, le 14 mars, fête de Notre-Dame des SeptDouleurs, pour laquelle il professait une dévot


Les Oblats de Marie Immaculée durant le premier siècle de leur existence . il leva les yeux. Très surpris, il constataque le malade ne respirait plus. Le Fr. Ricard avait rendu le derniersoupir, sans la moindre convulsion, et avec tant de tranquillité quelinfirmier, assis à côté de lui, ne sen était même pas aperçu. Ce récit, très exact dans ses moindres détails, montre quelle étaitla trempe desprit de ce jeune scolastique, quittant son lit, le sourireaux lèvres, le matin même de sa mort. Cétait un vendredi, le 14 mars, fête de Notre-Dame des SeptDouleurs, pour laquelle il professait une dévotion particulière, et dontil méditait si souvent les angoisses au pied du crucifix. 486 LEXTEXSIOX EX FRANCE — Pendant plus de deux ans que je lai dirigé, disait le P. Mou-chette, jai toujours admiré laction de la grâce dans son â Tous le regardaient comme un saint !... §4 Physionomie de la communauté. Dieu se plaisait à multiplier les âmes délite au scolasticat. Nouspourrions esquisser ici dautres biographies de ces aspirants à la vie. Le P. Mouchette, Modérateur des Oblats. parfaite et ù lapostolat dans les contrées lointaines, mais leiir nom seretrouvera sous notre plume, quand nous aurons à exposer les œuvresquils accomplirent, plus tard. Tous, avec ardeur se préparaient à leur sublime ministère. A laRègle commune ils ajoutaient des mortifications personnelles que leurdirecteur était obligé de restreindre. Leur obéissance nadmettait pasde limites. I MONTOLUET 487 Cette vie austère, pénible à la nature, leur était douce, car lamourdiminue le poids de la croix, en augmentant le mérite. Ils apprenaientpar une heureuse expérience combien sont divinement vraies cesparoles du Sauveur : Mon joug est suave et mon fardeau léger. Les cœurs étaient contents. Les figures ouvertes et franches expri-maient la paix de la conscience et les espérances dun avenir quon sepromettait de consacrer sans réserve à la plus noble des cause


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