Mariage de demain : [Dajan-Phinn] . tre mère?... — Emportée par une fièvre typhoïde,il y a quatre ans. Au bout de vingt n:papa sest remarié. Alors, je suis entrée àlusine Pelouze, une manufacture de por-celaine à Limoges. Mais la vie ensembleest devenue impossible. Ma belle-mèrenest pas une mauvaise femme, maiselle a eu un petit garçon. Et il ny enavait plus que pour lui à la maison. Elleétait jalouse de tout ce quon faisaitpour moi. Il fallait être tous à genouxdevant lui. Cétait trop. Je voulais par-tir. Justement ma tante, qui habitait déjàici, a su par un voisin que M. Courtemercherchait d


Mariage de demain : [Dajan-Phinn] . tre mère?... — Emportée par une fièvre typhoïde,il y a quatre ans. Au bout de vingt n:papa sest remarié. Alors, je suis entrée àlusine Pelouze, une manufacture de por-celaine à Limoges. Mais la vie ensembleest devenue impossible. Ma belle-mèrenest pas une mauvaise femme, maiselle a eu un petit garçon. Et il ny enavait plus que pour lui à la maison. Elleétait jalouse de tout ce quon faisaitpour moi. Il fallait être tous à genouxdevant lui. Cétait trop. Je voulais par-tir. Justement ma tante, qui habitait déjàici, a su par un voisin que M. Courtemercherchait des décoratrices de me la écrit. Et je me suis décidée. Un moment, elle rêva, le regard , lentement: — Que de choses ne seraient pas arri-vées, si maman nétait pas morte!... Que voulait-elle dire? Etait-ce une allu-sion au passé plus récent, à leur ren-contre ? La regrettait-elle ? Léon fut tentéde linterroger. Mais déjà elle poursuivait: — Que vous êtes heureux, monsieur,. UN GRAND FRISSON LE SECOUAIT, RIEN QUA LEFFLEURER DOUCKMBM1 POl Et LAD1EU. lé M l/,7 \(lk DE DEM 1/V ( re maman I ? lli \ ue quelque li . oui I Ile doit ibonm I .1 louan iple el juste, le tout haau ca m. il «lu. | une effuBion : — h Elli i iintelligente el très tendi e l t jj von « «.i • elle est n tée jeune de , Il y a entre nous « ette intimité.il qui existait, disiez vous, en«m votre mère et vous. Il marrive de. auser a> e( elle i omme ave< un i ama-i ade. Plus I ran< hement même qua^ eci ertains i amarades routiniers, don! jeheurte vite les préjugés, fe ne connaispas de pensée plus Large, plus ouverte,plus affranchie. II sarrêta confus: — je suis là, à vous vanter mamère, devant vous qui navez plus lavô Elle Lécoutait, la face inclinée, atten-tive, les yeux adoucis sous le petit frontbombé. — Si, si, dites — Oui, cest tout à fait une juge tout par elle-même. E


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