Traité de chirurgie . — Des cataractes capsulaires. Depuis les recherches de Malgaigne, confirmées par les travaux modernes, onsait que la capsule du cristallin ne perd jamais sa transparence et que lesopacités dont elle paraît être le siège sont dues aux altérations de la couche épithéliale sous-jacente. Les seules al-térations que subisse parfois la cristal-loïde consistent dans un plissementou dans un dédoublement de ses la-melles et dans des productions verru-queuses. Les opacités capsulaires siègentpresque toujours au pôle antéôt elles sont isolées (cataractecapsidaire propremen


Traité de chirurgie . — Des cataractes capsulaires. Depuis les recherches de Malgaigne, confirmées par les travaux modernes, onsait que la capsule du cristallin ne perd jamais sa transparence et que lesopacités dont elle paraît être le siège sont dues aux altérations de la couche épithéliale sous-jacente. Les seules al-térations que subisse parfois la cristal-loïde consistent dans un plissementou dans un dédoublement de ses la-melles et dans des productions verru-queuses. Les opacités capsulaires siègentpresque toujours au pôle antéôt elles sont isolées (cataractecapsidaire proprement dite), tantôtelles coexistent avec lopacité des cou-ches corticales du cristallin (cataractecapsuîo-Ienticulaire). Les altérations se montrent dansla couche épithéliale qui double la faceinterne de la cristalloïde anté subissent une transformation colloïde (Gayet), puis une dégénérescencegraisseuse. Des infiltrations de sels calcaires se font entre les cellules dégéné-. FlG — Altération vésiculeuse de lépithéliumcapsulaire. (Panas.) LÉSIONS VITALES ET ORGANIQUES DU CRISTALLIN. ivos ri, dans les opacités anciennes, on trouve une niasse analogue à du tissuconnectiC (jui pénètie dans les couches corticales du ciistallin. Cest au niveaude cette plaque opacjue dont les l>ords sont liabituellenient irréguliers et déchi-(juetés (piOn a observé \v dédoublement en lamelles de la capsule signalé parliroca. Entre ces lamelles de lines granulations se sont infiltrées. Les opacités capsulo-leni iculaircs sobservent dans les cataractes très anciennesayant dépassé lépoque de la maturité. Elles occupent le centre de la pupille,sous lorme dune phupie superficielle dun blanc crayeux, dont les l)ords sontplus ou moins irréguliers. Léclairage oblique permet de recoimaître la situationde cette opacité, en avant des couches corticales les plus superficielles. Certainesopacités capsulaires se forment aussi dans des c


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