Le romant des chevaliers de la gloire . ©e des quatre Vents, prefentoit fonexcellent Nauireà la Reyne des François. Le fon deleurs trompettesleurayans faicl: ouurir les barriè-res du camp, lon y vit entrer le généreux CephaleleurMarefchal. Il eftoit veftu denoiren broderie, doublée de la-mes dor, Se releuees à fleurs. Vnc riche cheifne depierreries luy feruoit defeharpe. Son chappeaueftoit tout couuertde diamants. Sa liureecftoitdcFciiillemorte. Ilmontoit vnCheual dEfpagnc en-harnache de mefme eftoffe, & de pareil enrichùTe-rnent que fon habit. Six eftafKers marchoient à foncoite, veftus
Le romant des chevaliers de la gloire . ©e des quatre Vents, prefentoit fonexcellent Nauireà la Reyne des François. Le fon deleurs trompettesleurayans faicl: ouurir les barriè-res du camp, lon y vit entrer le généreux CephaleleurMarefchal. Il eftoit veftu denoiren broderie, doublée de la-mes dor, Se releuees à fleurs. Vnc riche cheifne depierreries luy feruoit defeharpe. Son chappeaueftoit tout couuertde diamants. Sa liureecftoitdcFciiillemorte. Ilmontoit vnCheual dEfpagnc en-harnache de mefme eftoffe, & de pareil enrichùTe-rnent que fon habit. Six eftafKers marchoient à foncoite, veftus de feuille morte,tous couuerts de clin-quant Quand il fut a rriu é deuant les iuges, il les falûa,& puis Rapprochant de lefchaffaut de leurs Majc-ftez, il mit pied à terre, & leur demanda lentrée ducamp, pour les Nymphes de Diane. Sa demandeluyayantefté accordée, il sachemina vers la Tentedes Tenants, ôc leur fît le&ure de ce Cartel Le Cornant des Les Nymphes de Diane, Aux Che-ualiers de la E bruiEl des trompettes nous afait quitter lefiïence de nos boisyou nom fuyons la conuer/ationdes hommes y parce quil nous fè-roitimpofsible de recognoifiretantcl imperfections qui les accompa-gnent 3 & leur permettre la auons dompte plus de Monflres que tous les Ffer-cules du nous pêne*trons les lieux inaccefsibles, & treuuons des a>oyesy ou ilriyenapoint. Vous^que nomnejlimonsefxre les Che-ualiers de la Cj loir e qu à la faconde ceux quife njantetdeferuir ame T>ame qui les mefyrife : nousyque nul ne peut/çauoir deuantfafiny sil doit auoïr quel-que entrée auT alais de la Félicite : mais que osons en-fqaurezjbien tofi desnouuelles,fî njousprenez^la refolu-tiondenous combattre, au/si bien ne evom enpouuez^\>ous defdire,fans aduoiler. Que Diane eftant au deflfus 4es louanges humaines , on la reuere mieuxauecle{ilence3quauecles paroles. Et qu
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