. Les colonies français. ans nos colonies dexploitation, les plusnombreuses, suffisamment dans nos colonies de peuplement pourétablir avec quelques chances de succès une exploitation dunenature quelconque. Dans cet ordre didées lOffice Colonial a fait ce quon attendaitde lui : loin de pousser aveuglement à la colonisation, il. a fait sou-vent renoncer à leurs projets démigration certaines personnes quinavaient aucune aptitude pour réussir aux colonies. Assailli tousles jours de demandes, écrites ou verbales, émanant de solliciteursdésireux daller chercher fortune au loin, il sapplique à faire


. Les colonies français. ans nos colonies dexploitation, les plusnombreuses, suffisamment dans nos colonies de peuplement pourétablir avec quelques chances de succès une exploitation dunenature quelconque. Dans cet ordre didées lOffice Colonial a fait ce quon attendaitde lui : loin de pousser aveuglement à la colonisation, il. a fait sou-vent renoncer à leurs projets démigration certaines personnes quinavaient aucune aptitude pour réussir aux colonies. Assailli tousles jours de demandes, écrites ou verbales, émanant de solliciteursdésireux daller chercher fortune au loin, il sapplique à faire com-prendre à ses correspondants et à ses visiteurs ce que leurs projetsont de dangereux ; il leur montre les choses telles quelles aucune arrières-pensée, sans aucun parti pris. Au point de vue de la propagande, lOffice Colonial a fait réé-diter, après les avoir mises à jour, la plupart des notices colonialesdestinées à servir de guides aux émigrants. Ces notices sont deman- — 335 —. — 336 — dées chaque jour, non seulement par les personnes qui se disposentà quitter la France, mais encore par toutes celles quintéresse ledéveloppement de nos possessions, et notamment par beaucoupdinstituteurs qui y trouvent les éléments de conférences nom-breuses. A côté des questions démigration proprement dite, lOffice Colo-nial est saisi dun nombre considérable de projets dentreprisesagricoles ou industrielles aux Colonies, dont les auteurs sollicitenttoutes les indications qui seraient de nature à faciliter lexécutionde leurs desseins. Lorsque lOffice Colonial ne possède pas dansses dossiers tous les documents suffisants pour donner satisfactionà des demandes de ce genre, il a recours aux gouvernements locauxqui font procéder à des enquêtes sur place et transmettent au ser-vice les renseignements quil leur a été possible de recueillir. Ainsisont centralisées à lOffice Colonial une quantité de données desplus intéressantes


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