Le Monde moderne . épaule, le maillet à la main,il prit dans ses bras Iskah portant len-fantelet, et, sélançanl du boi-d de lautel,franchit dun saut prodigieux tout Ics-]iace qui le séparait des hommes de saIribu. Ce fut le signal dune confusion dontles prêtres des dieux opprimés proli-lèrent pour se venger de leur longuehumiliation. Les sectateurs de Nana etde Nébo tombèrent sur les dévols diHourki, et le sang coula dans les ruesde la cité chaldéenne. .Au milieu de ce tnnnillc, .\é de ses serviteurs, se relournavers le roi, qui, toujours debout surlautel, sem|iortait eu menac


Le Monde moderne . épaule, le maillet à la main,il prit dans ses bras Iskah portant len-fantelet, et, sélançanl du boi-d de lautel,franchit dun saut prodigieux tout Ics-]iace qui le séparait des hommes de saIribu. Ce fut le signal dune confusion dontles prêtres des dieux opprimés proli-lèrent pour se venger de leur longuehumiliation. Les sectateurs de Nana etde Nébo tombèrent sur les dévols diHourki, et le sang coula dans les ruesde la cité chaldéenne. .Au milieu de ce tnnnillc, .\é de ses serviteurs, se relournavers le roi, qui, toujours debout surlautel, sem|iortait eu menaces contrelui el en imprécations contre son fois il lendil son arc dans la direc-lion de son ennemi, cl liois fois un sen-limenl doni il ne se rendait pas compteariéla la llèche prête à partir. Honteuxde son hésitation el IronvanI plus viril,après loul. de luer im homme ipie debriser un dieu de pierre, il allait enfinlâcher la de larc, quand l>kali, LE UOMAN D1-: l-OI. ].K ItOMAN DE LA KoI soulevant le ])elil enfant jusquà toucherla pointe de bronze de la llèche, lui ditce mol, bien étranffe en ces temps decombats et de meurtres : — Abou-Hamou, tu ne tueras |>i)int 1Abou-Ramou. abaissa son arme, et cria : — A la niaisiiii de Tiiakli — puis, audésert ! A travers la foule hurlant daUolementet de terreur, au milieu du carnafreauquel les prêtres des dieux rivaux etjaloux excitaient leurs dévots exaspérés,Abou-Ramou et sa suite parvinrenl sansojjstacle jus(|uà la maison de chemin, Iskah avait senti une maintoucher son vêlement, et elle avait vuuit homme se f,disser comme un serpentloin delle, emportant la petite créaturequelle avait sauvée. Presque aussitôtun cri de femme, où sexi)rimaient toutesles antroisses et toutes les joies de lanialernité, frajjpa son oreille. F,e père etla mère avaient retrouvé lein- enfanl. .\bou-Ramou, sans hâte, ordonna ledépart. Son vieux père le suivait,


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