Images galantes et esprit de l'etranger: Berlin, Munich, Vienne, Turin, Londres . — Daprès une toute récente ordonnance, les demoiselles des brasseries berli-noises ont été invitées à se tenir à distance raisonnable des consommateurs. {Lustige Blaetter, de Berlin, 1903.) Lenlèvement bien protégé : — Jai avec moi, ma sœur, pour veiller sur moi. — Et qui veillera sur votre sœur ? — Le cadet qui va venir. (Sert, de Vienne.) Au tennis : — Maman est étonnante, vraiment. Elle veut que je joue toutela journée au tennis et elle ne cesse de me recommander de nelaisser personne jouer avec moi. (Sert, de
Images galantes et esprit de l'etranger: Berlin, Munich, Vienne, Turin, Londres . — Daprès une toute récente ordonnance, les demoiselles des brasseries berli-noises ont été invitées à se tenir à distance raisonnable des consommateurs. {Lustige Blaetter, de Berlin, 1903.) Lenlèvement bien protégé : — Jai avec moi, ma sœur, pour veiller sur moi. — Et qui veillera sur votre sœur ? — Le cadet qui va venir. (Sert, de Vienne.) Au tennis : — Maman est étonnante, vraiment. Elle veut que je joue toutela journée au tennis et elle ne cesse de me recommander de nelaisser personne jouer avec moi. (Sert, de Vienne.) Dans un café de femmes : — ... Penses donc, quel bonheur jai eu! Tout récemment, jinvi-tais la grosse Clara à un souper au Champagne. — Et elle a accepté ? — Non. Elle a refusé. (Das Kleine Witzblatt, de Berlin.) IMAGES GALANTES DE LÉTRANGER 105. LE NOUVEAU JOYEUX HEINZ ET SA COMPAGNIE[Huit officiers de la compagnie du prince héritier ont dû quitter Berlin par ordre.] (Les Journaux.) Falstaff. — Le vrai, ils ne lavaient pas. Jai manqué à cette joyeuse jeunesse ;sans cela on neût pas aussi vite fini de rire. Ils pourraient y arriver mais il mesemble que dans une « petite garnison », cela marcherait mieux. (Wiener Caricaturen, VM.) (*) Caricature faisant allusion à des scènes dorgie qui amenèrent à Berlindes scandales à la suite desquels lEmpereur dut intervenir. 106 IMAGES GALANTES DE LÉTRANGER — Vous êtes tous les mêmes, vous autres hommes. Vous donne-t-on le doigt ; aussitôt vous voulez toute la main ! — Oh ! pardon, plus encore ! (Bas Kleine Witzblatt, de Berlin.) Pensées dune émancipée : — Rien ne me met plus en colère, que de voir un homme jalouxsans motif. — Le vieux baron mest devenu infidèle; combien je plains sonactuelle amoureuse. — Lamour platonique! La rengaine de la jeunesse qui com
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