Arsenal de la chirurgie contemporaine : description, mode d'emploi, et appréciation des appareils et instruments en usage pour le diagnostic et le traitement des maladies chirurgicales, l'orthopédie, la prothése, les opérations simples, générales, spéciales et obstétricales . mettre à découvert quune partie desorganes exactement proportionnée au diamètre de lorifice interne de lin-strument. Ces inconvénients ont provoqué linvention du spéculum à valvesne se développant quaprès leur introduction dans le vagin. Récamier indiqua le spéculum brisé peu après avoir fait connaître lespéculum plein et
Arsenal de la chirurgie contemporaine : description, mode d'emploi, et appréciation des appareils et instruments en usage pour le diagnostic et le traitement des maladies chirurgicales, l'orthopédie, la prothése, les opérations simples, générales, spéciales et obstétricales . mettre à découvert quune partie desorganes exactement proportionnée au diamètre de lorifice interne de lin-strument. Ces inconvénients ont provoqué linvention du spéculum à valvesne se développant quaprès leur introduction dans le vagin. Récamier indiqua le spéculum brisé peu après avoir fait connaître lespéculum plein et conique. Le spéculum brisé de Récamier se composait de deux valves qui, rap-prochées, formaient un cône identique avec celui du spéculum plein; lors-que les valves sécartaient, lensemble de linstrument conservait encore laforme conique, de sorte que lanneau valvaire subissait une dilatation con-sidérable pendant que le fond du vagin était à peine élargi. Ce principe étaitradicalement faux ; ce nest pas la vulve quil faut dilater, mais le fond duvagin afin de mettre en pleine lumière le col utérin. En 1825, IMm2 Boivin (1) présenta un spéculum plus rationnel que leprécédent: ce spéculum (fig. 1590) est composé de deux demi-cylindres. FlG. 1590. — Spéculum de M»e Boivin. unis, par leurs extrémités manuelles, à deux barres de cuivre, lune pleine,lautre creuse. La barre pleine glisse sur la barre creuse au moyen duneroue dentée mue par une clef; les mouvements de ces barres éloignent ourapprochent les valves. (1) Mrae Boivin et Dugès, Traité pratique des maladies de lutérus et de ses an-nexes. Paris, 1833. SPÉCULUMS. 889 En 1829, Lisfranc proposa un spéculum presque semblable au précé-dent, mais dun mécanisme beaucoup plus simple. Chaque valve se con-tinue, à son extrémité manuelle, par un manche inséré à angle droit ; lesmanches sarticulent au tiers de leur longueur, de telle sorte quil suffit deles rapprocher ou
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