. Lettres d'un François . prendre un pareil ton avec leurs Sou-verains 1 Diîbns plus, fi ceux dont cePrince infortuné a fuivi les Confeils,lui avoient parlé avec autant de fagefle,de courage & de fincérite , il neûtpeut-être jamais été obligé dabandon-ner fon Royaume, &c fa Famille fe-roit encore fur le Trône. Vous en ju-gerez , Monfieur, par la Lettre même jelle eit courte , & mérite dêtre con-fervée. Celles-ci font pour te témoigncT notrechagrin four notre Ami Charles, que nourefférons que tu imiteras dans toute chofequi efi honnête. Nous apprenons que tu nes pas dela Religion du Pays non pl


. Lettres d'un François . prendre un pareil ton avec leurs Sou-verains 1 Diîbns plus, fi ceux dont cePrince infortuné a fuivi les Confeils,lui avoient parlé avec autant de fagefle,de courage & de fincérite , il neûtpeut-être jamais été obligé dabandon-ner fon Royaume, &c fa Famille fe-roit encore fur le Trône. Vous en ju-gerez , Monfieur, par la Lettre même jelle eit courte , & mérite dêtre con-fervée. Celles-ci font pour te témoigncT notrechagrin four notre Ami Charles, que nourefférons que tu imiteras dans toute chofequi efi honnête. Nous apprenons que tu nes pas dela Religion du Pays non plus que nous ;cefi pourquoi nous pouvons raifonnable-ment nous attendre que tu nous accorde-ras la même liberté que tu prens pourtoirTttême» I) u N François. 45 Nous efpérorif qu^en cela , & en touteautre choje , tu procureraf le bien de tonPeuple , ce qui nous obligera à prier queton Règne puijfe être long & heureux. Jai lhonneur dêtre j Monsieur, Votre très-humble ; & Dij 44 Lettres LETTRE VII. A Monsieur le Marquis DuT^*^De Londres, &c. MONSIEUR, J\ U T A N T les François Ce plaifentdans la compagnie des femmes, autantles Anglois la craignent, à moins quilsne foient amoureux ; ils ne trouvent enelles que de quoi occuper leur cœur , &rarement de quoi amufer leur efprit. Ilspréfèrent le plaifir de boire à la fanté desbelles dans un cabaret, à celui de cauferavec elles dans un cercle. Ils les traitentcomme fi elles étoient dune autre efpé-ce, auflî-bien que dun autre fexe. Laplupart ne les croyent bonnes en effetque voitr dijfiper leurs vapeurs, ou adoUcir la fatigue des affaires. Ceux dentreux qui ont vécu à Paris,tâchent de jullifîer leur Nation à cetégard , en difant que les femmes en An-gleterre ;, ne font pas 11 amufantes quenFrance j mais à fuppofer ce fait, neii-ce d U K F R A N ç 0 T S. 45* pas la faute des hommes ? Il eftdans cha-que fexe de certains défauts, dont le re-proche doit moins tomber fur celui desdeux q


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