Histoire de l'art dans l'antiquité: Égypte, Assyrie, Perse, Asie Mineure, Grece, Etrurie, Rome . ue chaque spéos eût son prêtre; mais plusieurs deces chapelles étaient situées dans des endroits presque déserts, commele ouadi de Spéos Artemidos, ou temporairement habités, comme lescarrières de Silsilis; la plupart dentre elles se trouvaient dans uneprovince éloignée, qui avait été et qui pouvait être reperdue parlEgypte; il était donc difficile que ces chapelles ou même que destemples comme ceux de Gherf^Hussein et dTpsamboul fussent, sur-veillés et desservis aussi régulièrement et par un aussi
Histoire de l'art dans l'antiquité: Égypte, Assyrie, Perse, Asie Mineure, Grece, Etrurie, Rome . ue chaque spéos eût son prêtre; mais plusieurs deces chapelles étaient situées dans des endroits presque déserts, commele ouadi de Spéos Artemidos, ou temporairement habités, comme lescarrières de Silsilis; la plupart dentre elles se trouvaient dans uneprovince éloignée, qui avait été et qui pouvait être reperdue parlEgypte; il était donc difficile que ces chapelles ou même que destemples comme ceux de Gherf^Hussein et dTpsamboul fussent, sur-veillés et desservis aussi régulièrement et par un aussi nombreuxpersonnel que les édifices sacrés, petits ou grands, de Memphis,dAbydos et de Thèbos. Il y avait toujours lieu de craindre quela porte dune chasse ne fût brisée et que lon nenlevât lobjet quelleéliiil chargée de proléger; au contraire, ces figures, hautes de 2 à3 mètres, étaient liées indissolublement, par toute la face posté- I. On peut signaler deux colonnes polygonales, qui rappel]dans le petit spéos de Beit-elrOuali (fig. 237). Sfèoh df l-Quest. 250. — Deir-el-Bahari. Plan (daprès M. Brune). .ii LE TEMPLE DU NOUVEL EMPIRE. i27 rieure de Leur corps, à la montagne doù les avait en partie détachéesle ciseau du sculpteur. Elles se garderaienl donc et se défendraientelles-mêmes, par le seul effet de cette adhérence intime. Le calculétait juste. A travers tant de siècles, plusieurs de ces statues sont ar-rivées jusquà nous assez bien conservées pour (pie Champollion et sessuccesseurs aient pu reconnaître la physionomie propre et les attributsde chacun des personnages divins qui siègent clans le sanctuaire, (lesfigures ont peut-être plus souffert, depuis quelque cinquante ans, delindiscrétion et de la brutalité des touristes, quelles ne lavaient fait,pendant tant de milliers dannées, du passage de tant dinvasions et detoute la violence des révolutions religieuses . Celle étude sur le temple égyptien ne serait pa
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