Traité des sections nerveuses : physiologie, pathologique : indications--procédés opératoires . destiné àcet usage et que lon place au côté opposé à celui delopération; plus on obtient de lêcartement, moins lopé-ration est difficile. Du côté où lon doit opérer , uncrochet mousse éloigne en dehors la commissure deslèvres et la refoule en arrière le plus possible, afinde rendre moins profond et plus accessible le lieu delopération. Deuxième temps. — On pratique, alors, au fond de labouche, à laide dun bistouri à long manche, une incisionà la muqueuse qui recouvre le bord antérieur du tendondu mu
Traité des sections nerveuses : physiologie, pathologique : indications--procédés opératoires . destiné àcet usage et que lon place au côté opposé à celui delopération; plus on obtient de lêcartement, moins lopé-ration est difficile. Du côté où lon doit opérer , uncrochet mousse éloigne en dehors la commissure deslèvres et la refoule en arrière le plus possible, afinde rendre moins profond et plus accessible le lieu delopération. Deuxième temps. — On pratique, alors, au fond de labouche, à laide dun bistouri à long manche, une incisionà la muqueuse qui recouvre le bord antérieur du tendondu muscle temporal. Cette incision ne doit pas porter di-rectement sur le bord antérieur et saillant de lapophysecoronoïde mais à cinq millimètres en dedans. 526 PRUCEDES OPERATOIRES Elle doit sétendre de la dernière molaire supérieure àla dernière molaire inférieure. Elle doit aller demblée jusquà la surface du tendon ducrotaphyte. Elle nintéresse, dailleurs, que la muqueuse, des glan-dules et du tissu cellulaire : aucune artère ne se trouvesur son Vu:, édé de section du nerf denUdre inlérieur. Troisième te)nps. — Le bistouri retiré, le bout de lin-dex gauche le remplace, sengage dans la plaie et pénètreimmédiatement entre le muscle ptérygoïdien interne, qui esten dehors et auquel il correspond par son ongle, et entrela face interne du tendon du crotaphyte qui double la face NERFS DE LA FACE 527 interne de lapophyse coronoïde et auquel le doigt corres-pond par sa pulpe. En enfonçant un peu plus le doigt et le portant un peuen haut, sa pulpe arrive facilement à sentir, en arrière dutendon du temporal, lépine de Spix qui domine lentrée ducanal dentaire. Cette épine, toujours appréciable, est quelquefois très-accusée ; dautres fois, petite, elle réclame, pour être plusnettement sentie, un peu de dénudation. On fait cette dénudation à laide de la sonde cannelée. Quatrième temps. — Quand la pulpe d
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