Histoire de France populaire depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours . t Mayen-çais (oO septembre), et se saisit de grandsapprovisionnements militaires que les Au-tricliiens avaient eu la mahidresse dy lais-ser. Le 4 octobre, il occu[)a Worms. LetTet de larrivée des Français fut im-mense dans les provinces rhénanes. Les princes ecclésiastiques, hi noblesseet le clerg( étaient frappts de terreur. Lar-chevêque-électeur de Mayence, qui avaitnIusé arrogamment la neutralité ollertopar la Fraïue, et son collègue lélecteur deTrêves seiUiiirent outre-Rhin avec bMirscourtisans. Le peui)le,
Histoire de France populaire depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours . t Mayen-çais (oO septembre), et se saisit de grandsapprovisionnements militaires que les Au-tricliiens avaient eu la mahidresse dy lais-ser. Le 4 octobre, il occu[)a Worms. LetTet de larrivée des Français fut im-mense dans les provinces rhénanes. Les princes ecclésiastiques, hi noblesseet le clerg( étaient frappts de terreur. Lar-chevêque-électeur de Mayence, qui avaitnIusé arrogamment la neutralité ollertopar la Fraïue, et son collègue lélecteur deTrêves seiUiiirent outre-Rhin avec bMirscourtisans. Le peui)le, au contraire, atten-dait l(^s Français connv»e des libérateurs,surtout après que Custine eut puMi- une 12 HISTOIRE DE FRANGE proclamation ou il disait : « Guerre auxpalais! paix aux chaumières! » Custine,qui navait que iS(HK) lionnnes, hésitait àse porter eu avant ; ce furent les ij^ensdu pays, « les patriotes rhénans », quile pressèrent île marcher sur g-rande i)lace, la i)lus importante dotout le Rhin, jzarnie de t?:î7 cnnons et bien. Le duc de Chartres- approvisionnée, ne se défendit que vingt-([uatre heures. La bourgeoisie ne soutintpas la garnison, elle-même fort peu réso-lue. Les Français avaient paru le 19 octo-bre : le 21, les i)ortes furent ouvertes, et lesFrançais furent accueillis amicalement parle peuple de Mayence. Le mouvement en faveur de la Révolutionfrançaise se prononça plus vivement encoredans les villes voisines quà Mayence, etdans les campagnes que dans les habitants du duché de Deux-Ponts, duPalatinat cis-rhénan et des petites seigneu-ries du voisinage chassèrent les olliciersde leurs seigneurs et appelèrent les Fran- çais. La i)onne discipline de nos soldatsachtnail la i)ropagande de nos poiuilations de la rive gaucho du Rhinvoyaient avec admiration une armée i)au-vre, en haillons, en sabots, respecter par-tout les personnes et les propriétés, etpiyer partout ce quelle
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