. Apres La Pluie Le Beau Temps . fairesdans la chambre, Geneviève revenait à Plaisanceavec Pélagie et Rame, celui-ci outré de loubli deMlle Primerose. « Moi jamais laisser aller petite Maîtresse seuleavec cousine, marmottait-il tout bas. Elle parler,parler et penser à rien. Oublier petite Maîtresse! » Quand Geneviève fut de retour, que Mlle Prime-rose lentendit revenir, elle courut pour la recevoir;Rame se précipita au-devant de Mlle Primerose etvoulut lempêcher davancer en se mettant devantGeneviève. « Laissez-moi passer, Rame, dit Mlle Primerose. RAME. Non, vous pas passer. MADEMOISELLE PRIM


. Apres La Pluie Le Beau Temps . fairesdans la chambre, Geneviève revenait à Plaisanceavec Pélagie et Rame, celui-ci outré de loubli deMlle Primerose. « Moi jamais laisser aller petite Maîtresse seuleavec cousine, marmottait-il tout bas. Elle parler,parler et penser à rien. Oublier petite Maîtresse! » Quand Geneviève fut de retour, que Mlle Prime-rose lentendit revenir, elle courut pour la recevoir;Rame se précipita au-devant de Mlle Primerose etvoulut lempêcher davancer en se mettant devantGeneviève. « Laissez-moi passer, Rame, dit Mlle Primerose. RAME. Non, vous pas passer. MADEMOISELLE PRIMEROSE. Quest-ce qui vous prend donc? RAME. Vous oublier petite Maîtresse. — Imbécile! » sécria Mlle Primerose en lui don-nant un léger coup de poing dans lestomac pourle faire reculer. RAME. Rame pas bouger. Rame pas content. »Geneviève avait ri dabord en voyant la contesta-tion de Mlle Primerose avec Rame ; mais quand ellevit lobstination quil mettait à barrer le passage,elle lui prit le bras en disant :. « Imbécile! » sccriu Mlle Primerose. APRÈS LA PLUIP: LE BEAU TEMPS 153 « Laisse passer ma cousine, mon bon Rame; tuvois bien quelle est fâchée de mavoir oublié, Rame, écoute-moi, ne sois pas entêté.Veux-tu me faire de la peine en étant impoli pourma cousine? » Rame abaissa les bras et se rangea, en disantdun ton radouci : (( Moi faire comme veut petite Maîtresse. » Geneviève sapprocha de Mlle Primerose qui étaitrouge de colère ; elle lançait à Rame des regardsfurieux et ne songeait plus à embrasser Geneviève. MADEMOISELLE PRIMEROSE. Je vais vous faire gronder, monsieur Rame ; jedirai à mon cousin que vous êtes un grossier. RAME. Et Rame plus raconter dhistoires à MamsellePrimerose; pas dire quoi dit Moussu Dormère, pasraconter quoi fait Moussu Georges, Moussu Primerose plus rien savoir. \ oilà. (c Cest quil le ferait comme il le dit, pensaMlle Primerose. Cest méchant, ces nègres. » Elle tendit la m


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