. Encyclopédie d'histoire naturelle; ou, Traité complet de cette science d'après les travaux des naturalistes les plus éminents de tous les pays et de toutes les époques: Buffon, Daubenton, Lacépède, G. Cuvier, F. Cuvier, Geoffroy Saint-Hilaire, Latreille, De Jussieu, Brongniart, etc. etc. Natural history. 252 rilSTOlRE NATLTtEIXE. Quoique les naturalislcs, dit-il, aient confondu les Oiseaux dont nous allons nous occuper, tanlùt avec les Pies-Grièches, lantôtavec les Corbeaux, et souvent avec les Gobe-Mouches, faute, sans doute, de renseignements sur leur manière de vivre, nous avon
. Encyclopédie d'histoire naturelle; ou, Traité complet de cette science d'après les travaux des naturalistes les plus éminents de tous les pays et de toutes les époques: Buffon, Daubenton, Lacépède, G. Cuvier, F. Cuvier, Geoffroy Saint-Hilaire, Latreille, De Jussieu, Brongniart, etc. etc. Natural history. 252 rilSTOlRE NATLTtEIXE. Quoique les naturalislcs, dit-il, aient confondu les Oiseaux dont nous allons nous occuper, tanlùt avec les Pies-Grièches, lantôtavec les Corbeaux, et souvent avec les Gobe-Mouches, faute, sans doute, de renseignements sur leur manière de vivre, nous avons cru, d'après des observations faites sur leurs mÅurs dans le pays qu'ils habitent, devoir en former un genre particulier, et conserver à ce genre le nom de l'espèce qui paraît avoir été comme la première, que nous avons retrouvée dans l'in- térieur de l'Afrique, et que Brisson a décrite parmi les Gobe-Mouches sous le nom de Droncfo, qu'elle porte à Fi" 315 â Dionso Je Ludwig. Les Drongos paraissent assez se rapprocher des Tyrans par la forme du bec; cependant, celui des premiers est plus relevé et moins aplati, ce qui fait que les Drongos ont plus de force dans les mâ- choires que la plupart des Tyrans. Des poils roidcs, semblables à ceux des Gobe-Mouches proprement dits, ombragent leur bouche; la mandibule supérieure se termine par un crochet moins apparent que chez les Pies-Grièches, et les narines, très-grandes, sont cnlièrcmenl recouvertes par les plumes poi- leuses du front comme chez les Corbeaux. Ce sont probablement tous ces caractères qui, pris sépa- rément, auront caosé les méprises des ornithologistes, et qui ont fait ranger les Drongos dans plu- sieurs genres ii'ès-différents. Les tarses sont courts, robustes, cl les ongles grands et crochus. Le doigt de derrière est le plus fort; il est large et plat, ainsi que la base des trois de devant, dont l'ex
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