Oeuvres de Le Grand, comédien du roi . uet, au guet; au voleur, au voleur. DES XXîV HEURES. 9$ SCENE VIL Les AEicurs précédens .LA NUIT. LA N U ï T , /ar fin Char, ) Uel diable de charivari eft-cc que tout ceci ?i font les infolens qui ofent ainlî troubler le reposne fî belle nuit ? T R I V E L I ! Madame la Nuit ! vous êtes la DéefTe desrrons! prêtez-nous votre fecours. LA NUIT. >i je defcends là-bas, je • (Elle dégringole defon Char.) ARLEQUIN. Parbleu ! Madame la Nuit a penfé fe cafîer lea. LA NUIT. Que le diable vous emporte ! vous m avez ré-illée en furfaut. Voilà me


Oeuvres de Le Grand, comédien du roi . uet, au guet; au voleur, au voleur. DES XXîV HEURES. 9$ SCENE VIL Les AEicurs précédens .LA NUIT. LA N U ï T , /ar fin Char, ) Uel diable de charivari eft-cc que tout ceci ?i font les infolens qui ofent ainlî troubler le reposne fî belle nuit ? T R I V E L I ! Madame la Nuit ! vous êtes la DéefTe desrrons! prêtez-nous votre fecours. LA NUIT. >i je defcends là-bas, je • (Elle dégringole defon Char.) ARLEQUIN. Parbleu ! Madame la Nuit a penfé fe cafîer lea. LA NUIT. Que le diable vous emporte ! vous m avez ré-illée en furfaut. Voilà mes chevaux partis i ilidra que je men retourne à pied, comme unôinguette qui vient de fouper en vîiie. ARLEQUIN.:tendez, Madame ^ je vais vous reconduits. f,6 LE BALLET TOUS ENSEMBLE. guet, au guet5 au voleur, au voleur, ( Arlequin fe déharrajfe de leurs mains , &•chajfe tous à coups de batte. ) l S C E N E VI 11. ARLEQUIN, TRIVELIN. ARLEQUIN. j XJOn; nous en voilà défaits. Commençons netSéré TROISIEM DES XXIV HEURES. 97 TROISIEME ENTRÉE. OLICHINELLE , Le Sieur DuMouLm fé, Le Sieur Dukoulin trois, TRIO. RLEQUIN, Le Sieur Mancienne*DLICHINELLE , Le Sieur Tribou.:ARAMPUCHE , Le Sieur D u n. J. RioMPHEz, charmante BrunejVos yeux friandsSont plus plus la Nuit fans clair de Lune- SCARAMOUCHE, A la DéelTe des hibouxOn ne voudra plus rendre hommage^Et les plus amoureux leur tendre langage,Ne diront quà vousMiaous. Tous TROIS ENSEMBLE, Miaous y miaous, IIL ^ ^2 LE BALLET QUATRIEME ENTRÉE. •i-^ E s Oublieux, qui fe retiroient, rencontrent desCrîeurs deau-de-vie. Après sêtre fait des préfens réci-j>roques de leurs marchandifes , ils fe réjouijjent de leurrencontre. Pendant quils danfent, un Suiffe mange leursoublies ù boit leur eau-de-vie : ils sen af perçoivent &»courent reprendre leurs corhillons &* leurs paniers, &*font ckajfés par le Suiffe. OUBLIEUX. Les Sieurs JAVILLIERS e


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