Les races chevalines : avec une étude spéciale sur les chevaux russes . ir recours aux reproducteurs étran-gers à la race et dentamer ainsi lintégrité de celle-ci. Beaucoup de percherons viennent annuellement à compagnies parisiennes des omnibus en emploient seulesenviron Un grand nombre est exporté à létranger,en Angleterre, en Allemagne et, pendant les dix dernièresannées surtout, en Amérique. Les bretons. Les chevaux de la Bretagne ont toujours joui dune bonneréputation. A en juger daprès leur conformation, ils sontprobablement tous issus de la même source ; mais les in-fl
Les races chevalines : avec une étude spéciale sur les chevaux russes . ir recours aux reproducteurs étran-gers à la race et dentamer ainsi lintégrité de celle-ci. Beaucoup de percherons viennent annuellement à compagnies parisiennes des omnibus en emploient seulesenviron Un grand nombre est exporté à létranger,en Angleterre, en Allemagne et, pendant les dix dernièresannées surtout, en Amérique. Les bretons. Les chevaux de la Bretagne ont toujours joui dune bonneréputation. A en juger daprès leur conformation, ils sontprobablement tous issus de la même source ; mais les in-fluences inégales du sol et de lemploi, les divisèrent bien-tôt en deux grands groupes : les chevaux de plaines du lit- LES CHEVAUX DE TRAIT. 187 toral, grands et robustes, et les chevaux de montagnes,beaucoup plus petits et plus légers. Les groupes se décom-posèrent à leur tour en plusieurs variétés locales. Parmi les chevaux de grande taille, deux variétés prin-cipales étaient très connues : la variété de Léon et la variétédu Fig. 5i. — Étalon breton, 1er prix à lexposition de Billancourt en 1867. Daprès la photographie de J. Delton (Photographie hippique). Les chevaux de la variété de Léon étaient élevés au nordde Brest dans les départements du Finistère et des Côtes-du-Nord; Saint-Pol-de-Léon fut le centre de la production. Cé-taient de grands chevaux de trait. Leur taille était entrelm,o0 et lm,66; leur conformation massive, mais bien propor-tionnée ; la tête carrée, un peu lourde et souvent légèrement 188 LES CHEVAUX FRANÇAIS. camuse, mais expressive et assez belle; les yeux grands, lesjoues et les ganaches charnues. Lencolure nétait pas lourde,quoique épaisse; la crinière était ordinairement double. Ledos était horizontal, le rein court, large et fort; la croupemusculeuse, double et avalée, avec une queue touffue et at-tachée bas ; le corps court et cylindrique avec les côtes bienarquées ; les ép
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