Revue de l'art chrétien . © ailleurs cette curieuse représentation ; lethème est dorigine byzantine, et prescrit dans lemanuel des peintres du Mont Athos (). Quant à lauteur de la peinture, ce nest certesAlvise Vivarini, à qui une récente dissertationassigne un rang presque trop important danslhistoire de lart. A lui, lauteur de ces théoriesnouvelles, M. Berenson, dans sonadmirable livre« Lorenzo Lotto », attribue un petit portrait dejeune homme (N° 142 à M. Salting), un des joy-aux de lexposition, véritable merveille de tech-nique, de modelé puissant, ressemblant plutôt à un relief


Revue de l'art chrétien . © ailleurs cette curieuse représentation ; lethème est dorigine byzantine, et prescrit dans lemanuel des peintres du Mont Athos (). Quant à lauteur de la peinture, ce nest certesAlvise Vivarini, à qui une récente dissertationassigne un rang presque trop important danslhistoire de lart. A lui, lauteur de ces théoriesnouvelles, M. Berenson, dans sonadmirable livre« Lorenzo Lotto », attribue un petit portrait dejeune homme (N° 142 à M. Salting), un des joy-aux de lexposition, véritable merveille de tech-nique, de modelé puissant, ressemblant plutôt à un relief sculpté. Son propriétaire lattribue à Antonello da Messina, mais il n) a aucun douteque la peinture est de la main qui produisit unportrait de caractère semblable actuellement dans I. Un grand taljleau représentant la mort de la Vierge setrouve dans cette minie salle de la \ewCalUry. Cest une pein-ture très rude, sortie de la Boltega de I3artliolomeo Vivarine.(No 44, à M. Butler.) BLemic Dc THrt cfjrcticn. PL. Httiibur à Hntonrllo îir iiicssiur ; mats plus prûbablfiurut tBibisr Vibartni. (Sfp. à se. jSdltina ().) I. Nous devons lexpression de notre reconnaissance au généreux propriétaire de ce remarquable portrait, cpiil a bien voulu fairephotographier expressément pour notre Revue. ^©clanges. ^35 la collection de feu Sir Henry Layard à Venise. Le sénateur Morelli, le plus illustre critiquedart que nous ayons eu dans ce XIX siècle, ouiavait une connaissance intime de tout ce qui con-cerne lart italien, attribuait ce dernier portrait à Alvise, et puisque les formes, le dessin, le tongénéral de ces deux tableaux sont identiques,nous sommes persuadé que lattribution deM. Berenson est parfaitement juste. Tout près dece portrait nous avons une seconde peinture attri-buée à Antonello, celle-ci prouve par la manièreet son caractère si différents du panneau que nousvenons dexaminer,


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